«Si l’exercice 2013 est sauvé, il n’en sera peut être pas de même pour 2014». La déclaration est celle d’un cadre de Royal Air Maroc (RAM), cité par le quotidien L’Economiste, dans son édition d’aujourd’hui, mercredi 24 avril. Selon ce dernier, cela est en grande partie due à la concurrence des compagnies low-cost qui n’a jamais été «aussi importante au Maroc «depuis l’entrée en vigueur de l’accord Open Sky en 2006.
«Les low-cost pratiquent également des prix inferieurs à leur coût de revient. Si rien n’est fait, 2014 risque d’être une année très difficile», estime la même source, soulignant toutefois que les résultats de la compagnie sont jusqu’à présent positifs et surpassent même les prévisions du contrat programme, signé fin 2011 avec l’Etat. Celui-ci comprenait, pour rappel, un plan d’investissement de 9,3 milliards de dirhams sur la période 2011-2016.