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Breve

Fermée depuis 2012, le roi Mohammed VI ordonne la réouverture de l’ambassade à Damas

Publié
Ahmed Al Charaa, président de la transition en Syrie / DR
Temps de lecture: 1'

Le roi Mohammed VI a ordonné la réouverture de l’ambassade du Maroc à Damas, fermée depuis 2012. «Ce geste ouvrira de nouvelles perspectives dans les relations historiques entre nos deux pays et nos deux peuples», a déclaré le souverain dans un discours prononcé lors du sommet de la Ligue des États arabes, organisé le samedi 17 mai à Bagdad. Un discours lu par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

En marge de ce sommet, le chef de la diplomatie marocaine a rencontré son homologue syrien, Asaad Al-Shibani, dans la capitale irakienne. Les discussions ont porté sur la mise en œuvre de cette directive royale. Bourita a annoncé qu’une délégation technique marocaine se rendra la semaine prochaine en Syrie pour évaluer les préparatifs liés à la réouverture de l’ambassade. De son côté, Al-Shibani a indiqué qu’une équipe technique syrienne sera envoyée pour remettre en service la représentation diplomatique syrienne à Rabat. Pour rappel, en juillet 2012, les autorités marocaines avaient expulsé l’ambassadeur syrien accrédité à Rabat.

Après la chute du régime de Bachar El Assad, le Maroc a officiellement repris contact avec les nouvelles autorités syriennes. Nasser Bourita avait eu un échange téléphonique avec Asaad Al-Shibani le 30 décembre 2024. Les deux ministres se sont ensuite rencontrés pour la première fois le 7 mars à La Mecque, en marge des réunions ministérielles entre le Conseil de coopération du Golfe (CCG), le Maroc, la Syrie, l’Égypte et la Jordanie.

Respect#
Date : le 19 mai 2025 à 11h15
Comment tu peux suivre ce détraqué, Pendant le voyage en train d’Emmanuel Macron vers Kiev, des photos ont été prises montrant sur une table un amas blanc avec à coté une sorte de spatule. Il n’en fallait pas plus. Des comptes complotistes se sont mis à dire que c’était de la cocaïne avec une paille. Une fake news relayée par Nicolas Dupont-Aignan. L’Elysée a bien sûr démenti. En réalité, c’était une touillette à café et un mouchoir en papier.
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"Lino Aydan" à écrit:
Votre seul et unique objectif est l'annexion du Sahara occidental. S’agissant d’une question de décolonisation, le seul cadre légitime pour son règlement est celui des Nations Unies; ni Trump, encore moins Macron, malgré l’influence des lobbys qui y trouvent chacun leur part d’intérêt, ne peuvent s’y substituer. Quand à la Syrie, je crois que Nicolas Dupont-Aignan a la vision la plus honnête et pragmatique.
golden eagle
Date : le 19 mai 2025 à 09h16
Sachant qui tu es ,et quel ton objectif ,ça ne vaut même pas le coup, ni de te lire , ni de te répondre.
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"Lino Aydan" à écrit:
Votre seul et unique objectif est l'annexion du Sahara occidental. S’agissant d’une question de décolonisation, le seul cadre légitime pour son règlement est celui des Nations Unies; ni Trump, encore moins Macron, malgré l’influence des lobbys qui y trouvent chacun leur part d’intérêt, ne peuvent s’y substituer. Quand à la Syrie, je crois que Nicolas Dupont-Aignan a la vision la plus honnête et pragmatique.
HopeFloats
Date : le 18 mai 2025 à 22h37
Tu as oublié les corsaires de Salé, mais, ce n'est pas grave ! Il n'y a pas de quoi être fier d'un acte de piraterie, donc, si tu veux te forger une fierté avec du vol, c'est ce que vous avez fait avec vos voisins en volant leurs terres et, aujourd'hui, vous êtes fiers d'avoir un pays continent avec du vol. !!!
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"Lino Aydan" à écrit:
À cette époque, la Méditerranée était en grande partie dominée par la régence d’Alger. Les corsaires barbaresques, basés à Alger, Tunis et Tripoli, jouaient un rôle central dans la guerre maritime contre les puissances chrétiennes. Alger, bien qu’autonome vis-à-vis de l’Empire ottoman, constituait l’une des principales bases d’opérations corsaires. Parmi les puissances maritimes secondaires de la région figuraient Gênes, Venise, les Chevaliers de Malte et la France, cette dernière ayant même scellé une alliance stratégique avec les Ottomans sous le règne de François Ier. Ces États jouaient des rôles à la fois économiques et militaires, souvent en tant qu’intermédiaires ou alliés de circonstance. Quant au Maroc, dirigé par la dynastie saadienne, il cherchait à s’imposer sur la scène régionale. Ahmed al-Mansour, en particulier, ambitionnait de rivaliser avec les Espagnols. Il consolida son pouvoir après la célèbre bataille des Trois Rois en 1578, marquée par la défaite des Portugais à Ksar El-Kébir. Malgré ce succès, le Maroc restait un acteur régional sans véritable flotte en Méditerranée, contrairement à ses voisins maghrébins.
Lino Aydan
Date : le 18 mai 2025 à 22h24
À cette époque, la Méditerranée était en grande partie dominée par la régence d’Alger. Les corsaires barbaresques, basés à Alger, Tunis et Tripoli, jouaient un rôle central dans la guerre maritime contre les puissances chrétiennes. Alger, bien qu’autonome vis-à-vis de l’Empire ottoman, constituait l’une des principales bases d’opérations corsaires. Parmi les puissances maritimes secondaires de la région figuraient Gênes, Venise, les Chevaliers de Malte et la France, cette dernière ayant même scellé une alliance stratégique avec les Ottomans sous le règne de François Ier. Ces États jouaient des rôles à la fois économiques et militaires, souvent en tant qu’intermédiaires ou alliés de circonstance. Quant au Maroc, dirigé par la dynastie saadienne, il cherchait à s’imposer sur la scène régionale. Ahmed al-Mansour, en particulier, ambitionnait de rivaliser avec les Espagnols. Il consolida son pouvoir après la célèbre bataille des Trois Rois en 1578, marquée par la défaite des Portugais à Ksar El-Kébir. Malgré ce succès, le Maroc restait un acteur régional sans véritable flotte en Méditerranée, contrairement à ses voisins maghrébins.
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HopeFloats à écrit:
Ce n'est pas ce que disent les maliens qui sont nostalgiques à ses liens historiques avec le Maroc et le témoignage du malien dans la vidéo le prouve. Sinon, pendant ce temps, elle était où l'Algérie avant que la France coloniale la crée en annexant de vastes territoires des pays voisins de l'Algérie ???
golden eagle
Date : le 18 mai 2025 à 20h15
Pardon, tu as tout à fait raison. Je voulais dire 1000 milliards, mais dans la précipitation j'ai zappé un 0 . Merci de me l'avoir rappelé.
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"AL MASSIRA" à écrit:
Un correctif : 1000 MM$
AL MASSIRA
Date : le 18 mai 2025 à 20h01
Un correctif : 1000 MM$
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"golden eagle" à écrit:
Ne te fatigue à ruminer autodétermination, décolonisation, référendum, tu vas attraper une intoxication de pétrodollars. Vous avez dépensé 100 milliards de dollars et vous dépensez encore et encore plus .pourquoi ? Pour rien . Tu es convaincu, et j'en suis certains que tu sais très bien que le dossier du Sahara marocain est clos ,que vous avez tout perdu, est que vous êtes dirigé par des gigolos. Mais le nif t'empêche de l'avouer et de le reconnaître.
HopeFloats
Date : le 18 mai 2025 à 18h56
Ce n'est pas ce que disent les maliens qui sont nostalgiques à ses liens historiques avec le Maroc et le témoignage du malien dans la vidéo le prouve. Sinon, pendant ce temps, elle était où l'Algérie avant que la France coloniale la crée en annexant de vastes territoires des pays voisins de l'Algérie ???
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"Lino Aydan" à écrit:
La relation historique entre le Maroc et le Mali trouve ses racines dans un épisode marquant du XVIe siècle : les razzias menées par la dynastie saadienne du Maroc contre l’Empire du Mali, affaibli et en déclin à cette époque. Ce sont moins des relations de coopération que des campagnes de pillage, motivées par la convoitise de l’or du Soudan occidental, dont Tombouctou et les cités voisines étaient alors les centres économiques majeurs. En 1591, le sultan saadien Ahmed al-Mansour, poussé par l’ambition et le besoin de finances, envoie une expédition militaire dirigée par le général andalou Jawdar Pacha (mercenaire) à travers le Sahara. Cette armée, bien équipée en armes à feu (arquebuses), affronte les troupes de l’Empire Songhaï — successeur de l’Empire du Mali — à la bataille de Tondibi. Malgré leur supériorité numérique, les Songhaï sont vaincus, car leurs armes traditionnelles sont dépassées. L’armée marocaine occupe alors les villes de Tombouctou, Gao et Djenné, mettant ainsi la main sur les routes commerciales transsahariennes et les mines d’or de la région. Cependant, cette domination n’a pas duré longtemps : si le Maroc établit une sorte d’autorité symbolique appelée "Pacha du Soudan", la résistance des populations locales, notamment les Touaregs et les cités autonomes , ont rapidement mis fin à cette présence étrangère. En moins d’un siècle, l’occupation marocaine s’effondre dans les faits, ne laissant qu’un souvenir amer dans la mémoire collective des peuples de la région. Ce passé conflictuel fonde une partie de la mémoire historique du Mali vis-à-vis du Maroc, où l’incursion saadienne est souvent perçue comme une invasion prédatrice visant à piller les ressources du pays plutôt qu’un projet politique ou civilisationnel durable.
Lino Aydan
Date : le 18 mai 2025 à 18h49
La relation historique entre le Maroc et le Mali trouve ses racines dans un épisode marquant du XVIe siècle : les razzias menées par la dynastie saadienne du Maroc contre l’Empire du Mali, affaibli et en déclin à cette époque. Ce sont moins des relations de coopération que des campagnes de pillage, motivées par la convoitise de l’or du Soudan occidental, dont Tombouctou et les cités voisines étaient alors les centres économiques majeurs. En 1591, le sultan saadien Ahmed al-Mansour, poussé par l’ambition et le besoin de finances, envoie une expédition militaire dirigée par le général andalou Jawdar Pacha (mercenaire) à travers le Sahara. Cette armée, bien équipée en armes à feu (arquebuses), affronte les troupes de l’Empire Songhaï — successeur de l’Empire du Mali — à la bataille de Tondibi. Malgré leur supériorité numérique, les Songhaï sont vaincus, car leurs armes traditionnelles sont dépassées. L’armée marocaine occupe alors les villes de Tombouctou, Gao et Djenné, mettant ainsi la main sur les routes commerciales transsahariennes et les mines d’or de la région. Cependant, cette domination n’a pas duré longtemps : si le Maroc établit une sorte d’autorité symbolique appelée "Pacha du Soudan", la résistance des populations locales, notamment les Touaregs et les cités autonomes , ont rapidement mis fin à cette présence étrangère. En moins d’un siècle, l’occupation marocaine s’effondre dans les faits, ne laissant qu’un souvenir amer dans la mémoire collective des peuples de la région. Ce passé conflictuel fonde une partie de la mémoire historique du Mali vis-à-vis du Maroc, où l’incursion saadienne est souvent perçue comme une invasion prédatrice visant à piller les ressources du pays plutôt qu’un projet politique ou civilisationnel durable.
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HopeFloats à écrit:
Si tu comprends l'arabe, voici un malien qui parle des liens historiques et culturels entre le Maroc et le Mali, à l'époque où le Sahara oriental faisait partie du Maroc et la frontière du Maroc s'étendait jusqu'au Mali : https://youtube.com/shorts/ol0NQTZ9S1g?si=-1-s-zZnajBA9Fiq
HopeFloats
Date : le 18 mai 2025 à 18h22
Si tu comprends l'arabe, voici un malien qui parle des liens historiques et culturels entre le Maroc et le Mali, à l'époque où le Sahara oriental faisait partie du Maroc et la frontière du Maroc s'étendait jusqu'au Mali : https://youtube.com/shorts/ol0NQTZ9S1g?si=-1-s-zZnajBA9Fiq
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"Lino Aydan" à écrit:
On se sent rapidement désorienté dès qu’on s’éloigne du récit officiel façonné par le Makhzen, tant il a imposé une lecture unique de l’histoire, excluant toute vérité. https://storage.googleapis.com/raremaps/img/xlarge/64052.jpg
Lino Aydan
Date : le 18 mai 2025 à 16h50
On se sent rapidement désorienté dès qu’on s’éloigne du récit officiel façonné par le Makhzen, tant il a imposé une lecture unique de l’histoire, excluant toute vérité. https://storage.googleapis.com/raremaps/img/xlarge/64052.jpg
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HopeFloats à écrit:
Annexion est un terme qui colle à merveille à l'Algérie, puisque son territoire est un amas de territoires annexés par la France coloniale à la Régence d'Alger pour fonder l'Algérie Française, la preuve, quand la France est entrée en Algérie, elle n'était qu'une Régence que l'Empire Ottoman avait cédé à la France coloniale après la signature d'une convention entre le Dey d'Alger, HUSSEIN PACHA, et le général en chef de l'armée française, Cte BOURMONT, le 05 juillet 1830 au camp devant Alger. Par contre, on ne peut pas parler d'annexion, quand on parle du Maroc parce que le Maroc cherche à récupérer des terres qui ont été amputées de son territoire par le colonialisme comme, par exemple, le Sahara Oriental Marocain annexé par la France coloniale à l'Algérie Française. Concernant le Sahara "occidental", il est déjà récupéré par le Maroc et le dossier est clos, reste juste les paperasses à régler avec l'ONU. Concernant la Syrie, peu importe le président actuel, l'essentiel est que le dictateur sanguinaire, Bachar al-Assad, l'allié du régime militaire dictatorial sanguinaire d'Alger, a été dégagé du pouvoir pour instaurer un nouveau régime en Syrie soutenu par l'ONU et tous ses membres. La nouvelle Syrie cherche des vrais alliés pour se reconstruire loin des régimes militaires dictatoriaux qui l'ont conduite à la destruction.
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