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Grand Angle

TIC : Le Maroc est 89ème dans le rapport de World Economic Forum

L’apprentissage du Maroc aux nouvelles technologies de l’information et de communication se fait à pas de tortue. Sur un total de 144 pays qui font l’objet d’un classement du World Economic Forum, le royaume est 89e. Très loin, même trop, derrière le Qatar 23e ou la Jordanie 47e.

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Le World Economic Forum a publié, mercredi, un rapport consacré aux technologies d’information et de communication. Sur un total de 144 pays, le Maroc est classé 89ième, gagnant, ainsi, deux petites places comparé à 2012. Dans la région maghrébine, le royaume peut se targuer d’être mieux lotis que l’Algérie, 131e. Le voisin de l’Est a perdu une dizaine de places, dans l’édition précédente, il occupait le 118ème rang. La Libye et la Mauritanie sont respectivement, 132e et 135e. La Tunisie qui aurait pu prétendre à une meilleure position ne figure pas dans le document du Worl Economic Forum. La raison :«une importante rupture structurelle dans les données» qui rendrait «difficile» la «comparaison avec les dernières années». Le même sort a été réservé à la Libye en 2012.

Le Maroc est à la traîne par rapport aux pays arabes

Si le Maroc s’en sort plutôt bien par rapport aux Etats du Maghreb, force est de constater qu’il est à la traine lorsqu’il est comparé aux autres pays arabes. Le Qatar est en tête du peloton, il est 23ième, huit places le sépare d’Israël (15e et 1e au Moyen-Orient). Le pays d’Al Jazeera fait même mieux que la Belgique (24ième) et la France (26e). Et dans un mouchoir de poche, se tiennent les Emirats arabes unies, 25e, le Bahreïn, 29e, et l’Arabie saoudite 31ième. Ces derniers Etats du Golfe ont nettement amélioré leurs scores enregistrés en 2012, réalisant de magnifiques exploits. Et il n’y a pas que ces pays riches qui devancent le Maroc dans le classement du World Economic Forum. La Jordanie, pourtant aux ressources financières très limitées, occupe la 47ème , en 2012 le royaume hachémite était 119e ou encore l’Egypte 80.

Le rapport reconnait que la fracture numérique entre les pays développés et ceux qui ne le sontpas, existe toujours. Et pourtant, comme le souligne le document «les avantages des TIC sont, aujourd'hui, largement reconnus et représentent une méthode permettant aux entreprises et au secteur économique d'optimaliser la productivité, de libérer des ressources et d'encourager l'innovation et la création d'emploi».

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