Les Emirats entrent dans le projet de gazoduc Nigeria-Maroc

Les Emirats ont les moyens de financer le projet ce qui explique les Etats des généraux d Alger cette crise une fois de plus a cause de maroc c'est une guerre

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gazaoui166 à écrit:
Quelqu'un peut nous donner le coût du projet et les délais de réalisations? Combien va verser le Nigéria à chacun des 12 ou 13 états pour le droit de passage du gazoduc? La Tunisie touche 6% de droit de passage pour le Gazoduc transméditerranéen pour 320 km de gazoduc Aucun investisseur sérieux ne financera ce projet s'il n'y a pas d'engagement d'achats du gaz sur un long terme par des états et surtout des sociétés européennes ou internationales ( retour sur investissements)

Je ne sais pas si l'information existe, au niveau public au moins, mais une partie de ces états produit et exporte du gaz. Certains vont même devenir de grands producteurs. Donc il vont utiliser le gazoduc non pas seulement parce que ça travers leur pays mais exporter. S'ils participent à la construction, ils sont co-propriétaires. Je ne sais pas qu'elle est leur participation. Je pense dans tous les cas que cette question a été évoquée.

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gazaoui166 à écrit:
Quelqu'un peut nous donner le coût du projet et les délais de réalisations? Combien va verser le Nigéria à chacun des 12 ou 13 états pour le droit de passage du gazoduc? La Tunisie touche 6% de droit de passage pour le Gazoduc transméditerranéen pour 320 km de gazoduc Aucun investisseur sérieux ne financera ce projet s'il n'y a pas d'engagement d'achats du gaz sur un long terme par des états et surtout des sociétés européennes ou internationales ( retour sur investissements)

Quelqu'un peut nous donner le coût du projet et les délais de réalisations? Combien va verser le Nigéria à chacun des 12 ou 13 états pour le droit de passage du gazoduc? La Tunisie touche 6% de droit de passage pour le Gazoduc transméditerranéen pour 320 km de gazoduc Aucun investisseur sérieux ne financera ce projet s'il n'y a pas d'engagement d'achats du gaz sur un long terme par des états et surtout des sociétés européennes ou internationales ( retour sur investissements)

Je ne suis pas surpris par la durée des études. On parle d'un projet de 25 milliards ! Il faut du temps pour un tel projet en plus dans les fonds de l'ocean avec toutes les difficultés d'approvisionnement dans chacun des pays traversés Ce qui m'interpelle c'est pourquoi faire? C'est un projet qui va demander du temps pour sa construction avant la mise en service. Je n'ai pas d'idée précise de la durée des travaux mais pour un tel projet une vingtaine d'années ne me choquent pas. Ceci est vrai également pour le projet concurrent. Pour rappel le gazoduc Maghreb Europe qui est beaucoup plus simple a duré 13 ans. Dans les 20 ou 30 prochaines années il est probable que l'Europe se passe complètement des energies fossiles dont le gaz. C'est vrai que l'homme n'a toujours pas trouvé une alternative fiable , bon marché et durabke aux energies fossiles mais plusieurs pistes ont été lancées notamment le nucléaire auquel je crois avec le projet expérimental ITER. Si les résultats expérimentaux donnés par les chercheurs sont concluants à mon avis le gaz sera complètement écarté du paysage. Les pays membres d'ITER dont l'Europe, la Russie, le Japon , la chine , les USA, l'Inde et la Corée oublieront le charbon le gaz et le pétrole. On parle de tous les pays riches et grands consommateurs d'energie. C'est cette hypothèse qui me fait penser que le projet pourrait s'averer inutile

Moi je pense que aucun des deux projets va se concrétiser celui de Nigeria Algérie ça fait plus de 35ans qui il en parle il faut qu il y a une grande puissance qui s implique comme les usas et que l Europe aussi donne son accord pour que ces types de produits se réalise

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Wajda80 à écrit:
Le cout est exorbitant, ca me rappelle le tunnel qu'on attends depuis 40 ans...

Je ne partage pas ton pessimisme. On est sur un projet d’exception qui n’est pas réalisé du jour au lendemain, sinon bâclé. Il faut avoir les accords politiques des pays dans un environnement difficile. Il faut trouver les financements colossaux et il faut les études techniques. De toute façon au point où il en est ce projet ne peut revenir en arrière et puis il est de l’intérêt de la quinzaine de pays concernés.

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bouza75 à écrit:
Je suis tout de même préssé de voir le premier coup de pioche, parce que d'étude en étude, cela commence à faire long. Le projet à été décidé en 2016 soit 9 ans déjà!!

Le cout est exorbitant, ca me rappelle le tunnel qu'on attends depuis 40 ans...

Suis du même avis que toi C'est la surenchère...le ministre nigerian signe avec le Maroc un matin, deux jours après il s'en va signer un autre papier à Alger !! Imaginons si les deux pays s'entendent pour que ce gazoduc passe par nos deux territoires !

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bouza75 à écrit:
Je suis tout de même préssé de voir le premier coup de pioche, parce que d'étude en étude, cela commence à faire long. Le projet à été décidé en 2016 soit 9 ans déjà!!

Excellente question. L’insistance de l’Algérie à vouloir réaliser le gazoduc transsaharien (TSGP), alors qu’il menace ses propres parts de marché gazières, peut sembler irrationnelle. Pourtant, plusieurs motivations profondes — plus politiques qu’économiques — expliquent cette posture : ⸻ 1. Contrer le projet Nigeria–Maroc La principale motivation algérienne est géopolitique et défensive : • L’Algérie veut court-circuiter le projet Nigeria–Maroc avant qu’il ne s’impose. • En relançant le TSGP, même sans réelle volonté ou capacité de l’achever, Alger veut geler le projet marocain en semant le doute et en faisant croire aux bailleurs que deux projets similaires seraient redondants. ⸻ 2. Garder le contrôle du flux gazier africain • Si le gaz nigérian passe par l’Algérie, c’est Alger qui le contrôle, qui facture le transit, et qui renforce son poids vis-à-vis de l’Europe. • En revanche, si le pipeline passe par le Maroc, l’Algérie devient marginalisée dans le paysage énergétique africain, et c’est le Maroc qui capte le prestige et les avantages stratégiques. ⸻ 3. Défier le Maroc sur la scène africaine • L’Algérie veut empêcher le Maroc de consolider son influence en Afrique de l’Ouest, surtout après son retour dans l’UA et ses nombreux accords bilatéraux. • Le gazoduc Nigeria–Maroc est perçu à Alger comme une arme diplomatique marocaine destinée à créer une dépendance économique des pays ouest-africains envers Rabat. ⸻ 4. Image de leader continental • En entretenant un partenariat gazier avec le Nigeria, l’Algérie cherche à se positionner comme un pilier du développement énergétique du continent, malgré le manque de faisabilité réelle du projet. • Cela sert à nourrir un discours propagandiste interne et externe : “l’Algérie n’est pas isolée”, “elle coopère avec les géants africains”, etc. ⸻ 5. Fuite en avant stratégique • L’Algérie, affaiblie économiquement et diplomatiquement, s’accroche à des projets irréalistes pour préserver l’illusion de puissance régionale. • Elle n’a ni les moyens financiers, ni la stabilité sécuritaire pour réaliser le TSGP, mais elle l’agite comme un épouvantail face à la montée du projet marocain. ⸻ Conclusion : L’Algérie ne poursuit pas le TSGP pour le réaliser, mais pour empêcher le succès d’un projet concurrent porté par le Maroc. C’est une stratégie de blocage, pas de construction. Elle sacrifie même ses intérêts économiques à court terme pour préserver son rang géopolitique et tenter de freiner l’influence marocaine sur le continent.

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PianoForte à écrit:
Pourquoi l'Algérie veut acheminer le gaz produit par un concurrent comme le Nigéria à travers ses terres jusqu'en Europe ?!

Appelle-moi pessimiste, mais je ne crois pas une seconde que ce projet verra le jour. On n’a même pas pu faire passer quelques camions de tomates à travers le Mali sans se faire attaquer ou enlever. Il suffirait d’une pauvre barcasse transportant des terroristes financés par le Taboristan pour bloquer toute exportation. Et franchement, je n’ai aucune confiance en ces 13 pays pour sécuriser le transport — ils sont tout simplement trop corrompus. Cela dit, tant mieux si ça continue de faire enrager le Taboristan. Ces pays ne functionnent pas bien sans des coups d’etats. 2. Bénin 3. Togo 5. Côte d’Ivoire 6. Libéria 7. Sierra Leone 8. Guinée 9. Guinée-Bissau 10. Gambie