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Breve

Maroc : 280 000 élèves en décrochage par an

(avec MAP)
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Temps de lecture: 2'

Le ministre de l'Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Mohamed Saad Berrada, a indiqué, mardi à Rabat, que son département s'emploie à réduire de moitié le décrochage scolaire, d’autant plus que des données révèlent que près de 280 000 élèves abandonnent l'école chaque année, dont 160 000 au collège.

Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une réunion consacrée au suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de l’emploi, présidée par le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, en présence des représentants des départements ministériels concernés, Berrada a expliqué que l'objectif est de réduire de moitié le décrochage scolaire et d'orienter au moins 80 000 collégiens susceptibles d'abandonner les études vers des écoles de la deuxième chance.

Au sein de ces établissements, ces collégiens auront l’occasion de bénéficier d’une formation professionnelle à même de les préparer à intégrer le marché du travail ou bien à retourner sur les bancs de l’école, a-t-il expliqué. Dans ce sens, le ministère lutte contre le phénomène du décrochage scolaire, à travers notamment les collèges de leadership, qui assurent le suivi des élèves en leur fournissant un soutien pédagogique et des activités parallèles qui leur redonnent confiance comme la musique, le sport et le théâtre.

Berrada a souligné que le ministère travaille également à la mise en place d'unités de suivi psychologique et éducatif pour les enfants qui risquent de quitter l’école, sur la base des données fournies via la plateforme Massar, ajoutant que ces enfants sont automatiquement intégrés dans des activités parallèles et bénéficient d’un accompagnement personnalisé pour éviter le décrochage scolaire.

Le ministre a, par ailleurs, mis en avant l’importance des programmes de soutien social dans le monde rural, notamment via la mise à disposition de transports scolaires, des cantines et des structures d'hébergement, afin de garantir que les élèves n’abandonnent pas l’école et ne soient pas affectés par des facteurs sociaux.

Le gouvernement a mis en place une feuille de route pour l’emploi qui s’articule autour de huit initiatives dont la septième concerne la lutte contre le décrochage scolaire. L’objectif est de faire passer le nombre d’élèves qui abandonnent prématurément l’école de 295 000 en 2024 à 200 000 d’ici 2026.

Natacha céleste21
Date : le 01 mai 2025 à 02h41
Par la suite j'ai fait un BTS en alternance lol
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Blagueur* à écrit:
C'est la mentalité patronale française élitiste, il en va de même pour les diplômés des écoles françaises avec les diplômés d'autres pays (par exemple le Maroc) et même s'ils recrutent deux employés de même niveau, le salarié diplômé de France sera mieux payé. Les écoles françaises comme les français des nouvelles générations ont vu leur niveau baisser : ils grandissent isolés, sans expérience ni communication, ne sont pas réactifs, ne s'adaptent pas vite aux situations nouvelles et percutent moins vite que les diplômés immigrés, c'est le constat de beaucoup de cadres étrangers travaillant en France. Dans ton cas, au moins, tu as pu avoir une entrevue avec deux autres jeunes filles, imagine le cas des BEP un diplôme ou papier à la main mais aucune offre d'emploi...
Blagueur*
Date : le 01 mai 2025 à 00h40
C'est la mentalité patronale française élitiste, il en va de même pour les diplômés des écoles françaises avec les diplômés d'autres pays (par exemple le Maroc) et même s'ils recrutent deux employés de même niveau, le salarié diplômé de France sera mieux payé. Les écoles françaises comme les français des nouvelles générations ont vu leur niveau baisser : ils grandissent isolés, sans expérience ni communication, ne sont pas réactifs, ne s'adaptent pas vite aux situations nouvelles et percutent moins vite que les diplômés immigrés, c'est le constat de beaucoup de cadres étrangers travaillant en France. Dans ton cas, au moins, tu as pu avoir une entrevue avec deux autres jeunes filles, imagine le cas des BEP un diplôme ou papier à la main mais aucune offre d'emploi...
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"Natacha céleste21" à écrit:
Je suis d'accord En France le niveau a baissé Perso je suis contre en France on ne valoriser pas l'expérience. Je vais te raconter un truc J'ai arrêté le lycée après ma première, j'ai fait une semaine en classe de terminale et j'ai arrêté Problème de santé dépression hospitalisation et après j'ai pas voulu retourner au lycée J'ai pas le bac J'ai commencé à travailler en mairie 8 mois, et j'ai eu après un contrat de un an, dans une usine j'étais secrétaire commerciale France. Mon contrat se termine. Je postule en espérant retrouver le même poste dans le même domaine la parfumerie. J'avais adoré. J'envoie mes CV aux clients qui étaient dans ma ville. Clients c'est des sociétés. Je suis reçu pour un entretien, l'entretien c'était exactement sur le même poste On était trois en entretien Toute du même âge les filles avaient eu un BTS mais elles avaient jamais travaillé, moi j'avais pas de diplôme mais j'avais de l'expérience. J'ai pas été choisi. Tout simplement parce que j'avais pas de diplôme bts. Ils ont préféré les diplômes à l'expérience.
Natacha céleste21
Date : le 30 avril 2025 à 23h58
Je suis d'accord En France le niveau a baissé Perso je suis contre en France on ne valoriser pas l'expérience. Je vais te raconter un truc J'ai arrêté le lycée après ma première, j'ai fait une semaine en classe de terminale et j'ai arrêté Problème de santé dépression hospitalisation et après j'ai pas voulu retourner au lycée J'ai pas le bac J'ai commencé à travailler en mairie 8 mois, et j'ai eu après un contrat de un an, dans une usine j'étais secrétaire commerciale France. Mon contrat se termine. Je postule en espérant retrouver le même poste dans le même domaine la parfumerie. J'avais adoré. J'envoie mes CV aux clients qui étaient dans ma ville. Clients c'est des sociétés. Je suis reçu pour un entretien, l'entretien c'était exactement sur le même poste On était trois en entretien Toute du même âge les filles avaient eu un BTS mais elles avaient jamais travaillé, moi j'avais pas de diplôme mais j'avais de l'expérience. J'ai pas été choisi. Tout simplement parce que j'avais pas de diplôme bts. Ils ont préféré les diplômes à l'expérience.
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Blagueur* à écrit:
Salut, Ce problème est répandu dans le monde mais avec un rendement des institutions meilleur et beaucoup moins d'abandons scolaires. La solution de la formation professionnelle est envisageable dans un pays où le chômage ne culmine pas et où les opportunités d'emplois post-graduation existent. C'est des solutions temporaires, des emplâtres, des pansements qui cachent les plaies, de plus coûteuses car cela mobilise des moyens qui auraient pu être affectés à d'autres fins : * Améliorer le niveau de l'éducation nationale : meilleurs programmes, formation du corps enseignant, plates formes numériques, enseignement complémentaire renforcé à distance etc .. * Attirer des compétences créatrices d'emplois présentement expatriées. * Attirer des investisseurs avec des avantages (zones franches, terrains, exonérations fiscales, etc ...) Nous voulons, espérons le meilleur pour notre pays et cela exige des partis, du gouvernement non seulement de réaliser leurs promesses électorales, mais d'avoir des programmes et des stratégies pour atteindre les objectifs réels, tangibles et mesurables. Cela est faisable vu que les générations des années 70 / 80 avaient d'excellents résultats dans les matières scientifiques contrairement au niveau actuel en chute libre.
Blagueur*
Date : le 30 avril 2025 à 20h06
Salut, Ce problème est répandu dans le monde mais avec un rendement des institutions meilleur et beaucoup moins d'abandons scolaires. La solution de la formation professionnelle est envisageable dans un pays où le chômage ne culmine pas et où les opportunités d'emplois post-graduation existent. C'est des solutions temporaires, des emplâtres, des pansements qui cachent les plaies, de plus coûteuses car cela mobilise des moyens qui auraient pu être affectés à d'autres fins : * Améliorer le niveau de l'éducation nationale : meilleurs programmes, formation du corps enseignant, plates formes numériques, enseignement complémentaire renforcé à distance etc .. * Attirer des compétences créatrices d'emplois présentement expatriées. * Attirer des investisseurs avec des avantages (zones franches, terrains, exonérations fiscales, etc ...) Nous voulons, espérons le meilleur pour notre pays et cela exige des partis, du gouvernement non seulement de réaliser leurs promesses électorales, mais d'avoir des programmes et des stratégies pour atteindre les objectifs réels, tangibles et mesurables. Cela est faisable vu que les générations des années 70 / 80 avaient d'excellents résultats dans les matières scientifiques contrairement au niveau actuel en chute libre.
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"Natacha céleste21" à écrit:
Au Portugal il avait ce problème. Aujourd'hui c'est obligatoire d'avoir la 12 année. Le niveau Bac Il y a des classes type BEP CAP mais tu y es jusqu'à 18 ans
Natacha céleste21
Date : le 30 avril 2025 à 19h27
Au Portugal il avait ce problème. Aujourd'hui c'est obligatoire d'avoir la 12 année. Le niveau Bac Il y a des classes type BEP CAP mais tu y es jusqu'à 18 ans
Blagueur*
Date : le 30 avril 2025 à 15h28
Salam, Des chiffres à préciser : * Le décrochage scolaire inclut-il l'échec scolaire et estudiantin ? * Le secteur de l'éducation nationale est inertiel : pour passer de 295 000 à 200000 en deux ans il faudrait avoir une formule ou baguette magique. Il faudrait que les examinateurs retiennent la célèbre formule Am-stram-gram – Pic et pic-et colégram, formule magique enfantine pour sélectionner ceux chanceux qui pourront continuer leur parcours. Mystère et boule de gomme : abaisser le niveau des "examens" et faciliter les réussites ? Pour changer le profil d'une courbe, il faut passer un point d'inflexion sans prendre la tangente ... Bref, il faut être sérieux, la future campagne électorale ne se prépare pas sans chiffres réels : * Abandon, décrochage, échec scolaire. * Taux d'inflation des chiffres : augmentation des prix, baisse du pouvoir d'achat et du niveau de vie, augmentation des abandons scolaires, augmentation du chômage, etc ... * Pour les tangentes, des commissions parlementaires se penchent sur les domaines cités par la presse : moutons de l'aïd, viande bovine, énergie, dessalement. En fait il aurait fallu orienter les tangentes pour qu'elles rencontrent l'éducation nationale, améliorent les programmes, augmentent les rendements et la qualité des enseignements. * Enfin pour avoir une vue réelle et précise, il faut relativiser : pour un total de 680.000 naissances annuelles 280.000 décrochages scolaires, il faut le faire : plus du tiers du budget de l'éducation nationale part en fumée. En fait le ratio devrait être rapporté en moyenne aux naissances de 2015 de l'ordre de 0,39 donc voisin de 1/3 Un rendement de 2/3, loin du 1, témoigne d'une perte importante d'énergie des profs, des élèves, de la croissance, du temps nécessaire à une sortie de crise, à l'émergence, etc ... Rendez-vous aux urnes ? ... Pour d'autres chiffres ? Note pour mémoire : La France avait connu des difficultés de cette nature jadis : elle avait conçu un système de stockage "des pertes en cours" de l'éducation nationale, avec la formation professionnelle, les I.U.T, cela diffère le problème dans le temps sans le résoudre. En parallèle le sujet de l'insécurité, chômage oblige, avait été mis en avant à cor et à cris ... Des recettes recyclées ? Pourtant des modèles existent dont on peut s'inspirer Chine, Singapour, Estonie, Finlande, Corée, Japon, MIT etc ... La volonté d'excellence accompagne la réussite de toute une société, la croissance ...
Sakina2020
Date : le 30 avril 2025 à 14h29
Kaaritha Et le seisme en a sûrement ajouté Il faut vite un plan d'urgence avec une mobilisation générale impliquant tout le monde, voilà la mobilisation dont a besoin notre pays, pas celle de Chengriha
Dernière modification le 01/05/2025 02:41
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