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Grand Angle

Maroc-Algérie : Les eaux usées source de tensions

Malgré la station d'épuration (la plus grande du pays) dont dispose la ville de Oujda, les eaux usées continuent de poser problèmes, surtout en cas de fortes pluies. Mais là où le bas blesse, ces eaux arriveraient à passer outre la frontière maroco-algérienne. Les Oujdis se plaignent énormément de la situation, mais la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité d’Oujda estime faire son travail. A qui la faute?

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Temps de lecture: 2'

Les eaux usées entrainées par l'Oued Bouchtate «ont submergé terres agricoles et réseaux routiers et se déversent au-delà de la frontière algérienne (à proximité de Maghnia, ville située à 24 km de Oujda), ce qui crée de lourdes tensions avec nos voisins», révèle le quotidien L’Economiste dans son édition de lundi 1er avril. Cette situation serait due aux précipitations enregistrées ces derniers jours. En effet, les eaux usées se seraient mêlées à ces fortes pluies entrainant de nombreux dégâts sanitaires et environnementaux.

Les Oujdis également affectés

Ces eaux nauséabondes n’importunent pas uniquement nos voisins algériens. Les riverains oujdis également en souffrent, révèle la même source. Et les villages comme Oukacha, Jouadra et Zghamime. «A chaque fois que les pluies sont fortes nous vivons le calvaire à cause des failles dans l’exécution des travaux de canalisation des eaux usées et pluviales», expliquent des habitants de Jouadra. L’un deux, Ahmed Mehdaoui, est éleveur. Il aurait perdu jusqu’à «une trentaine de brebis à cause de la pollution des eaux et des herbes qu’elles broutent». Pour ce paysan qui ne dispose que de 100 brebis, en perdre une trentaine, l’on imagine ce que cela peut signifier pour lui...

Outre des problèmes comme ceux rencontrés par les éleveurs et agriculteurs, les habitants de ces villages sont également confrontés aux mauvaises odeurs ainsi qu’à la nuisance des insectes suscitées par les eaux usées.

La Régie estime faire son travail

Cette situation se répèterait à chaque fois que la région est arrosée par de fortes précipitations. Pourtant, la ville est dotée de la plus grande station d’épuration des eaux usées à l’échelle nationale qui a dûment nécessité un investissement global de 255 millions de dirhams. Et l’année dernière elle a vu le lancement du projet d’extension de son réseau d’assainissement liquide.

A la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité d’Oujda (Radeeo), l’on soutient cependant que les eaux déversées dans l’Oued Bouchtate sont essentiellement des eaux de pluie reconnaissant qu’en cas de fort débit des précipitations, celles-ci emmènent avec elles les eaux usées. Selon le chef de division ingénierie et investissement à la Radeeo, Radoine Hsini, le matériel nécessaire pour le curage est pourvu par la Régie. Seulement, les «rejets de certains résidus industriels et d’abattoirs ainsi que quelques actions de vandalisme détériorent les infrastructures» dit-il. Ce qui causerait tous ces problèmes.

Une chose est certaine, trouver des solutions à cette situation plus que gênante devient impératif, surtout quand cela pose problème de l’autre côté de la frontière. L'office national de l'électricité et de l'eau a récemment emprunté un milliard de dirhams au Japon pour la rébabilitation et l'extension des capacités d'épuration et collecte. Ceci devrait servir à l'amélioration des conditions de vie d'un million d'habitants, mais il n'est pas précisé si la ville d'Oujda est ou non concernée.

Tout à fait d'accord.
Auteur : derdour
Date : le 02 avril 2013 à 14h07
charmeur de serpent, tout à fait d'accord avec toi!
...
Auteur : dzkiller
Date : le 02 avril 2013 à 13h32
malgré l'impartialité de l'article, les "très cultivés" commentateurs marocains ont finis par faire ce que je disais il n'y à pas trois jours !!!!

vous avez accusé l'Algérie d'être derrière des problèmes d’environnement chez vous !
j'en mettrai ma main à couper qu'il y ait plus de station d'épuration, plus de station de dessalement d'eau de mer et même plus de barrages en Algérie !

"la station de oujda est la plus performante du monde" mdrrrrr
comme le tramway de casa (surement le seul au maroc) est le plus rapide au monde, et la richesse du roi, parmi les 7 richesses du monde (parmi les monarques bien sur !!!! comprenons nous bien ) franchement vous faites pitié, le maroc est le pays le moins développé du maghreb et c'est pas en restant choqué sur un tramway une autoroute ou une grande surface que vous allez avancés !!

tenez jeté un coups d'oeil sur ce site, vous qui aimez tant la comparaison :

http://www.indexmundi.com/ (ce n'est pas un site algérien je tiens à le préciser)
Désolant !
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 02 avril 2013 à 13h21
Et si une coopération entre les deux pays est mise en oeuvre pour régler ce problème, ça peut aider à calmer les esprits et éviter des sources de tensions pour des choses banales.

Comme d'habitude, au lieu de chercher des solutions pour avancer, on passe notre temps à chercher qui qui a fait quoi.
Cherchez l'erreur
Auteur : derdour
Date : le 02 avril 2013 à 13h07
Quand on ne dit pas la vérité sa me révolte.
Oued kis pour les frontaliers (celui qui sépare le Maroc de l'Algérie au niveau de Saïdia-Marsa ben Mhidi), prend ces source au Maroc (vérifiable via google maps), les eaux usé provenait et provient toujours en grande partie du Maroc.
Mars ben mhidi est une bourgade qui ne dépassait pas deux mille habitants dans le passé récent (elle compte aujourd'hui six mille), et ces ceux là qu'on incrimine de polluer la plage de saïdia, et pas le million d'habitant de oujda et ces industries, cherchez l'erreur. Même le journaliste (heureusement Marocain) admet que la polution vient du maroc,
Réveillez vous, la haine vous obscure vos regards!
La bataille de la merdouille
Auteur : Zenati
Date : le 02 avril 2013 à 12h27
Oujda n'aurait pas de station d'épuration ? Elle se trouve à quelques centaines de mètres de la frontière Zouj Beghal. Pour celui qui a visité le Maroc des mendiants et des bidonvilles (quel rapport avec le sujet?), il doit surement se rappeler l'époque ou les autorités algériennes déversaient les égouts de Marsa Ben Mhidi sur la plage de Saidia. La perle bleue de la méditerranée devenait par la volonté délibérée des autorités algériennes une véritable mer de merdouille algérienne. Yabiladi n'existait pas encore. Mais il aurait sûrement omis volontairement d'en parler.
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