Menu

Grand Angle

Belgique : Malgré les différents scandales, le Conseil Européen des Oulémas poursuit tranquillement ses activités

Comme si de rien n’était, le Conseil européen des oulémas marocains (CEOM) basé à Bruxelles poursuit ses activités après les scandales de fraude et de démission récemment soulevés. L’instance lance son site internet.

Publié
Khalid Hajji, président du CEOM (2ème personne à partir de la gauche)
Temps de lecture: 1'

Désormais, il suffit d’aller à l’adresse suivante www.ceomeurope.eu/ceomv2, pour obtenir des informations concernant le Conseil européen des oulémas marocains. L’instance religieuse a lancé son site internet ce mercredi, indique à la presse son président, Khalid Hajji.

Cette présence sur la toile est une première pour le CEOM. Le site est édité en trois langues (arabe, français et anglais). L’instance souhaite en faire une interface d’information et de communication. Son actualité ainsi que ses activités académiques et culturelles y seront disponibles.

Les scandales de fraude éventuelle et de démission, de l’histoire ancienne ?

Dans la rubrique «Actualités» du site cependant, les informations ayant fait l'actualité du Conseil ces derniers mois y figurent très peu. Seul le démenti, publié par l'instance après les éventuels détournements de fonds révélés par Le Maroxellois et largement relayés par le presse belge en décembre dernier, est en ligne. Or, le CEOM traverse actuellement une crise interne. De plus, plusieurs collaborateurs qui auraient voulu en savoir plus sur l’usage des fonds dont dispose l’institution ont été licenciés.

Le secrétaire général de l’association de l’époque, auteur du démenti aurait lui-même démissionné quelques temps plus tard. Simultanément, trois autres membres du CEOM auraient déposé leur démission, sans donner d’explications.

Les autorités marocaines restées muettes

Après ces scandales, l’instance poursuit ses activités comme si de rien n’était, sans que les autorités marocaines, à savoir le Conseil supérieur des oulémas marocains et le ministère des Habbous, ne réagissent à tout ce qui se dit. Il n'y a eu aucune ouverture d'enquête officielle, malgré les témoignages médiatisés. Entre temps, le gouvernement a décidé d'augmenter les fonds alloués aux oulémas en mission en Europe, alors que les finances de l'Etat connaissent l'asphyxie. 

Le CCME tramerait quelque chose

Selon une de nos sources bien informées, le CCME aurait invité à Rabat « il y a un peu plus de dix jours », cinq ex-collaborateurs du Conseil européen des oulémas marocains (CEOM). Cela nous a été confirmé par l’un des ex-collaborateurs présents à la rencontre de Rabat, Abdelkader Chafi. « L’objectif de la rencontre était la réconciliation entre nous [les personnes licenciées, ndlr] et le CEOM. Il y a eu des promesses », révèle-t-il indiquant qu'il ne peut en dire plus pour l'instant.

D’après notre source, le CCME, en contrepartie de leur licenciement, aurait proposé aux cinq ex-collaborateurs du CEOM de créer une association qu’il financerait. Les parties ne seraient pas tombées d’accord. Là, encore M. Chafi refuse de s’avancer sans démentir l’information.

Les irresponsables ne répondent de rien
Auteur : MPHilout
Date : le 07 mars 2013 à 11h47
Ce n'est pas étonnant que vous n'avez pas de réponse claire de ceux qui osent commencer leurs discours et leurs décisions par la fameuse formule :


Bismi llâh et non pas Bismi alladhîna youkhallissouna chahriyâtanâ
لسم الله وليس لسم من يخلص شهرياتنا

C'est à dire

Au Nom d'Allah et non pas Au Nom de Ceux qui paient nos mensualités

Les porte-paroles d'Allah sur terre sont aussi irresponsables que ceux qu'ils représentent :
il y a quatorze siècles Allah a décidé de ne plus nous causer et
les responsables du Trésor marocain, comme le Vatican, n’ont jamais eu de comptes certifiés et ne communiquent jamais sur le financement de la religion. Comme les volutes de l’opium, c'est une entreprise des plus brumeuses.

Dernière modification le 07/03/2013 11:48
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com