La Mauritanie accueille, les 10 et 11 décembre, un congrès africain dédié à l’enseignement et à l’emploi des jeunes. Sur la photo de famille des participants, l'absence remarquée du chef du Polisario, qui ne rate jamais une telle occasion de s'afficher à l'international.
D'autant plus que, samedi et dimanche à Tindouf, Ghali a enchaîné les réunions et les discours lors de sa participation à une conférence célébrant les arrêts de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) du 4 octobre.
En réalité, c'est le gouvernement mauritanien qui a demandé à Brahim Ghali de ne pas conduire la délégation du Polisario au congrès africain sur l’enseignement, remplacé par «le ministre de l’Éducation», Khatri Adouh.
L’agence officielle de presse du mouvement séparatiste a qualifié le conclave, organisé par l’Union africaine à Nouakchott, de «réunion ministérielle». En revanche, lors de la participation de Brahim Ghali au congrès sur le climat en Afrique, organisé en septembre 2023 à Nairobi par le président kenyan, William Ruto, la même source avait présenté l’événement comme un «sommet».
Les médias mauritaniens parlent quant à eux de «congrès continental» sur l’enseignement en Afrique. Des présidents ont, d’ailleurs, fait le déplacement dans la capitale mauritanienne pour y prendre part, comme ceux du Sénégal, du Rwanda et de l’Algérie.