Menu

Breve

Kenitra : L’ANEF opère à plusieurs opération de reforestation

(avec MAP)
Publié
DR
Temps de lecture: 2'

L’Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF) a organisé jeudi une visite de terrain dans la forêt de Maâmoura, province de Kénitra, pour évaluer l’avancement des projets de reforestation et de gestion des écosystèmes forestiers. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale «Forêts du Maroc 2020-2030», lancée par le Roi Mohammed VI. La délégation était conduite par le directeur général de l’ANEF, Abderrahim Houmy, accompagné du gouverneur de Kénitra, Abdelhamid El Mazid.

La visite comprenait quatre étapes majeures. Sur le premier site, les travaux de régénération de chêne-liège ont été lancés sur 200 hectares, accompagnés de la signature d’une convention de compensation de mise en défens avec les associations sylvopastorales. Le deuxième site a vu le regarnis du pin maritime sur 430 hectares, visant à remplacer 5% des plantations initiales ayant échoué.

Sur un troisième site, des drones équipés de systèmes numériques ont été déployés pour suivre et contrôler les travaux de régénération du chêne-liège sur 190 hectares. Enfin, le quatrième site a marqué le début d’une opération d’élagage sylvicole pour un peuplement de chêne-liège.

Le directeur général de l’ANEF a souligné que cette initiative répond aux défis climatiques, notamment la sécheresse, et s’inscrit dans l’objectif de reconstituer 600.000 hectares de forêts d’ici 2030. À ce jour, 150.000 hectares ont été réalisés, soit 25% de la cible, et la campagne 2025-2026 visera près de 70.000 hectares pour atteindre 37% de l’objectif stratégique.

La région de Rabat-Salé-Kénitra bénéficie particulièrement de ces efforts, avec un programme ciblant 50.000 hectares d’ici 2030. Le plan d’action pour 2024-2025 porte sur 7.570 hectares, dont 3.810 hectares de régénération de forêts naturelles (3.110 hectares de chêne-liège et 700 hectares de thuya), 3.300 hectares de reboisement avec des espèces adaptées, et 460 hectares pour l’amélioration sylvopastorale.

Des partenariats ont également été établis avec des associations locales, comme l’a confirmé Hassan Ghriss, membre de l’association Al Massira Sidi Rabeh. Grâce à ces collaborations, les populations impactées par les restrictions forestières bénéficient de soutiens financiers, de formations et d’accès aux nouvelles technologies pour des activités génératrices de revenus.

HMIMID69
Date : le 30 novembre 2024 à 00h34
Pas de pluie a l'horizon les années se suivent et se ressemblent
HMIMID69
Date : le 29 novembre 2024 à 22h56
Il faut reforester tout le Maroc il faut rendre a César ce qui a été pris a César comme il y a 200 ans quand le Maroc était a 80% forestier le climat était stable et les saisons équilibrées aujourd'hui on récolte les conneries de nos ancêtres qui ont tout anéantis abusivement pour leurs intérêts personnels sans parler de la multiplication flagrante de la population et ce n'est pas fini bientôt nous seront 10 Milliards que la terre ne peut plus supporter même l'oxygène il n y aura pas pour tout le monde..
samir134 Самир
Date : le 29 novembre 2024 à 19h40
En Chine, ce sont des milliards d’arbres qui sont plantés pour arrêter la progression du désert de Gobi. https://www.geo.fr/environnement/chine-des-milliards-d-arbres-contre-l-avancee-du-desert-190387 Les scientifiques ne sont-ils pas gênés de passer du «refroidissement» au «réchauffement» ? https://www.climato-realistes.fr/dans-les-annees-1970-cest-un-refroidissement-global-qui-inquietait-la-communaute-scientifique/ Lorsque ces prévisions alarmistes s’inversent et dont normalement ceux qui s’en inquiétaient devraient se réjouir , c’est que précisément ils ne s’en réjouissent pas et continuent dans la prévision toujours plus catastrophiste . http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2024/11/18/le-sahara-cesse-de-se-desertifier-et-les-semeurs-de-panique-se-plaignent.html
Axis.7
Date : le 29 novembre 2024 à 17h58
Il faut que le Maroc cesse avec le surpaturage causé par l'elevage de moutons et surtout de chevres qui arrachent les racines des herbes et abîment les arbres. Notre erosion des sols et desertification ne s'explique pas que par le rechauffement climatique. Nos modes de vies sont toxiques pour la flore sachant aussi que moins de vegetaux cela participe aussi à raréfier la pluie par une évaporation moindre via les feuilles.
Dernière modification le 30/11/2024 00:34
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com