Dans son discours du mercredi 6 novembre, à l’occasion de la commémoration du 49e anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed VI a tenu à adresser des messages à l’Algérie, ignorant le Polisario.
Dans un communiqué publié ce jeudi, le Polisario a exhumé ses traditionnelles accusations contre le royaume de «bloquer toutes les étapes de la mise en œuvre du plan de règlement africain des Nations Unies, par son rejet ultérieur du référendum d'autodétermination».
Un processus qui n'est plus mentionné dans les résolutions du Conseil de sécurité relatives à ce dossier. Une évidence que le souverain a, d’ailleurs, rappelée hier soir. «Certains réclament toujours la tenue d’un référendum, en dépit de l’abandon de cette option par les Nations Unies du fait de son inapplicabilité. Dans le même temps, ce sont les mêmes qui refusent le recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf où, tenues en otages dans des conditions lamentables, elles sont humiliées, malmenées, privées des droits les plus élémentaires», a-t-il relevé.
Pour rappel, le Maroc a toujours considéré que c’est l’Algérie qui tente de lui disputer sa souveraineté sur le Sahara et non le Polisario.