Menu

Breve

Maroc : Fouad Abdelmoumni poursuivi en état de liberté

Publié
Fouad Abdelmoumni
Temps de lecture: 1'

Après comparution devant le procureur, ce vendredi matin, l’associatif Fouad Abdelmoumni sera poursuivi en liberté conditionnelle, pour «outrage à des corps constitués, diffusion d’allégations mensongères et signalement d’un crime fictif dont il sait l’inexistence». Dans une déclaration de presse, le substitut du procureur du roi près le tribunal correctionnel de première instance de Casablanca a annoncé que la juridiction avait décidé de convoquer l’intéressé pour une audience de procès, «après achèvement des procédures d’interrogatoire». La séance est prévue le 2 décembre prochain.

Dans ce sens, le parquet «veillera au suivi du déroulement de cette affaire, conformément à la loi, et à la réunion des garanties et des conditions du procès équitable, en consécration du principe de l’égalité de tous devant la loi», a ajouté le porte-parole, tout en soulignant le «respect fondamental du principe de la présomption d’innocence».

Selon lui, le procès portera sur «la diffusion de données et d’allégations attentatoires aux intérêts» du Maroc et «à certaines de ses instances, dépassant les limites de la liberté d’expression et représentant des éléments constitutifs de crimes punis par la loi».

Sur les réseaux sociaux et quelques jours avant son arrestation, Fouad Abdelmoumni a publié un commentaire, dans le contexte de la visite d’Etat effectuée par le président français Emmanuel Macron, du 28 au 30 octobre 2024 au Maroc. Il y a évoqué les relations avec la France, l’affaire Pegasus, ainsi que la précédente crise diplomatique entre les deux pays.

De son côté, l’Instance marocaine de soutien aux prisonniers politiques, dont Fouad Abdelmoumni est le coordinateur, a qualifié l’arrestation d’«acte autoritaire» visant l’ancien détenu politique. Le parti de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), au sein duquel le concerné est membre de la commission éthique, a pour sa part déploré «une violation grave de la liberté d’opinion et d’expression».

Berkshire
Date : le 01 novembre 2024 à 20h55
On ne compte plus le nombre de publications similaires sur les mêmes sujets mais avec beaucoup plus d’accusations plus graves chez les journalistes et youtubeurs en France ET en Espagne, contre leurs propres chefs d’état Macron et Sanchez. Aucun n’est inquiété par la moindre poursuite. Pire: les journalistes et youtubeurs marocains de France et d’Espagne ont publié des contenus mille fois plus durs que ceux de Moumni à l’encontre des pays où ils vivent, en toute liberté sns être insuiétés et c’est NORMAL. Mais chez nous non ??? Pourquoi le Marocain doit toujours avoir la trouille de publier ses opinions ?
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com