Le porte-parole du Département d'État a refusé, jeudi 17 octobre, de donner la position de l'administration Biden sur la partition du Sahara occidental entre le Maroc et le Polisario, comme proposé la veille par Staffan de Mistura au Conseil de sécurité. «Je n'ai pas du tout examiné ce sujet, et je n'en ai discuté avec aucun de mes collègues, alors permettez-moi d'y revenir plus tard pour vous apporter une réponse», a indiqué Mathew Miller.
Peu convaincus par la réponse, des journalistes ont insisté vainement pour connaître la position de Washington à l'égard de l'option de la partition de la province. «Je n'ai pas eu l'occasion de tout examiner ou de parler à mes collègues», a répété Miller lors de son point de presse du jeudi 17 octobre. Miller a déclaré qu’il avait consacré la préparation de son briefing aux événements survenus à Gaza, après la mort du chef du Hamas, Yahya Senwar.
Le porte-parole a en revanche affirmé que le soutien des États-Unis à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, acté depuis le 10 décembre 2020, n’a pas été annulé. «Il n’y a eu aucun changement dans notre politique», a-t-il précisé.
Les États-Unis sont le principal acteur sur le dossier du Sahara. Les résolutions portant sur cette question adoptées par le Conseil de sécurité portent la signature du Département d'État.