Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, est revenu, lors de son point de presse avec le président des Îles Canaries du mardi 8 octobre à Rabat, sur les arrêts de la Cour de Justice de l’Union européenne, rendus le 4 octobre.
«Le Royaume du Maroc n’adhérera à aucun partenariat qui porte atteinte à sa souveraineté nationale et à son intégrité territoriale», a prévenu le chef de la diplomatie. «Cette décision concerne les pays de l’Union européenne. C'est à eux de prouver qu’ils sont réellement attachés au partenariat avec le Maroc et c’est à eux de trouver une solution à cette décision de la CJUE car le royaume a des lignes rouges claires et indiscutables.»
Sur le même ton ferme, le ministre a précisé que «celui qui parie sur la pression pour entraîner le Maroc dans des méandres politiciens se trompe lourdement, car le Maroc d'aujourd'hui n'est pas le Maroc d'hier. Le Maroc d'aujourd'hui veut être traité en partenaire et respecté. Aucune partie n'obtiendra une coopération ou un partenariat avec le Maroc sous la logique de la pression.»
Quelques heures après l’annonce des arrêts de la CJUE, le ministère des Affaires étrangères a indiqué, dans un communiqué, que le Maroc ne se considère «aucunement concerné par la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (...) Le Maroc n’est pas partie de cette affaire, qui concerne l’Union européenne d’une part, et le ‘Polisario’ soutenu par l’Algérie d’autre part».