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Breve

Bourita : «Le Maroc n’adhérera pas à un partenariat portant atteinte à son intégrité territoriale»

Publié
Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères marocain / DR
Temps de lecture: 1'

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, est revenu, lors de son point de presse avec le président des Îles Canaries du mardi 8 octobre à Rabat, sur les arrêts de la Cour de Justice de l’Union européenne, rendus le 4 octobre.

«Le Royaume du Maroc n’adhérera à aucun partenariat qui porte atteinte à sa souveraineté nationale et à son intégrité territoriale», a prévenu le chef de la diplomatie. «Cette décision concerne les pays de l’Union européenne. C'est à eux de prouver qu’ils sont réellement attachés au partenariat avec le Maroc et c’est à eux de trouver une solution à cette décision de la CJUE car le royaume a des lignes rouges claires et indiscutables.»

Sur le même ton ferme, le ministre a précisé que «celui qui parie sur la pression pour entraîner le Maroc dans des méandres politiciens se trompe lourdement, car le Maroc d'aujourd'hui n'est pas le Maroc d'hier. Le Maroc d'aujourd'hui veut être traité en partenaire et respecté. Aucune partie n'obtiendra une coopération ou un partenariat avec le Maroc sous la logique de la pression.»

Quelques heures après l’annonce des arrêts de la CJUE, le ministère des Affaires étrangères a indiqué, dans un communiqué, que le Maroc ne se considère «aucunement concerné par la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (...) Le Maroc n’est pas partie de cette affaire, qui concerne l’Union européenne d’une part, et le ‘Polisario’ soutenu par l’Algérie d’autre part».

ZAIO SETTOUT
Date : le 10 octobre 2024 à 12h39
Tu compares nos rois et dirigeants à des gens qui ont cerveau aux pieds, ce n'est très intelligent de ta part. À moins que ton intelligence est dans tes pieds ou ton sexe comme les occidentaux
Blagueur*
Date : le 09 octobre 2024 à 18h25
Salut, Les trafiquants vendent les espèces nobles à l'étranger et retournent au port d'attache avec les qualités inférieures, donc la distribution statistique des prises est "anormale" en terme de taille, variétés d'espèces. Les matelots et personnel de bord sont lésés en terme de partage. il faudrait institutionnaliser des règles de partage intéressant les pêcheurs, imposer un minimum de personnel marocain, vivant au Maroc et rapatriant leur part, ce qui contraindra les patrons de pêche à plus de transparence. En général, le produit de la pêche est distribué pour couvrir les charges d'exploitation, la part patronale, la part du capitaine, celles des techniciens et mécaniciens de bord, celles des marins pêcheurs, comme dans les documentaires US et Canadiens relatifs à la pêche aux crabe. Bien d'autres méthodes et mesures incitatives pourraient être mises en œuvre pour diminuer le détournement des produits de la mer vers d'autres horizons. Lâcher du lest, simplifier les procédures d'exportation à partir des ports d'attache : (récupération de la TVA, admission temporaire, avantages fiscaux, lignes d'ASM ou avance sur marchandise, etc ...) Bien des pays du monde entier, sont parvenus au bon contrôle du marché des produits de la mer, pourquoi pas nous ? Bref, une question de volonté, bien entendu il y aura toujours des "malins", mais le jour où ils se feront coincer une sanction exemplaire les attendra pour les exclure du marché.
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Berkshire à écrit:
"C'est une question de volonté politique" je suis d'accord avec tout ça, mais malheureusement -et justement- c'est ce qui nous manque: la volonté d'en finir avec toutes ces pratique illégales. Un journal avait publié en 2015 que des chalutiers impliqués sont les propriétés de "responsables et hommes d'affaires connus de tous" !!! Nous avons le même problème avec les fameux "intermédiaires" spéculateurs mystérieux qui contrôlent les chaines de distribution des fruits et légumes entre autres. Quand le gouvernement avait été mis dos au mur pour lutter contre ces semsara, le porte parole n'avait rien trouvé à répondre que "nous ne savons pas où ils sont, si vous (journalistes) savez où sont-ils indiquez nous les". Donc traquer les trafics en haute mer, je n'y crois pas du tout ...
Berkshire
Date : le 09 octobre 2024 à 17h35
"C'est une question de volonté politique" je suis d'accord avec tout ça, mais malheureusement -et justement- c'est ce qui nous manque: la volonté d'en finir avec toutes ces pratique illégales. Un journal avait publié en 2015 que des chalutiers impliqués sont les propriétés de "responsables et hommes d'affaires connus de tous" !!! Nous avons le même problème avec les fameux "intermédiaires" spéculateurs mystérieux qui contrôlent les chaines de distribution des fruits et légumes entre autres. Quand le gouvernement avait été mis dos au mur pour lutter contre ces semsara, le porte parole n'avait rien trouvé à répondre que "nous ne savons pas où ils sont, si vous (journalistes) savez où sont-ils indiquez nous les". Donc traquer les trafics en haute mer, je n'y crois pas du tout ...
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Blagueur* à écrit:
Salut, Oui, il y a eu plusieurs cas de figures par le passé : 1) Des pavillons marocains sous "fausse bannière" : des groupes espagnols pêchaient sous pavillon marocain, rémunérant "mensuellement" la licence de pêche qu'ils exploitaient : ils apportaient de leur côté le bateau congélateur de haute-mer, l'équipage et l'armement contre la licence d'exploitation apportée par la partie marocaine. 2) Le transbordement se faisait en haute mer, en général au large de la Palmas, des produits de la pêche, directement, à destination du Portugal. Cela permettait aux uns de prétexter une activité faible, de retarder les remboursements de crédits, tout en disposant de fonds à l'étranger, libres de toutes taxe ou impôt sur les bénéfices d'exploitation, contrevenant par ailleurs à la réglementation de l'office des changes. Bref, depuis avec la géolocalisation, avec les moyens que l'on peut mettre en vue d'un contrôle strict (contrôle des données bancaires à l'international des ressortissants marocains, contrôle par voies aérienne et maritime, etc ...), avec l'instauration du port d'attache (armement, contrôle de la disparité qualitative des espèces "nobles" ou de basse valeur ajoutée, produits de la pêche), il est possible de lutter contre et de réduire cette forme contrebande de la production. C'est une question de volonté politique instaurant comme sanction le retrait définitif de la licence à tout bateau battant pavillon aussi bien marocain qu'étranger, contrevenant à la réglementation.
Blagueur*
Date : le 09 octobre 2024 à 16h08
Salut, Oui, il y a eu plusieurs cas de figures par le passé : 1) Des pavillons marocains sous "fausse bannière" : des groupes espagnols pêchaient sous pavillon marocain, rémunérant "mensuellement" la licence de pêche qu'ils exploitaient : ils apportaient de leur côté le bateau congélateur de haute-mer, l'équipage et l'armement contre la licence d'exploitation apportée par la partie marocaine. 2) Le transbordement se faisait en haute mer, en général au large de la Palmas, des produits de la pêche, directement, à destination du Portugal. Cela permettait aux uns de prétexter une activité faible, de retarder les remboursements de crédits, tout en disposant de fonds à l'étranger, libres de toutes taxe ou impôt sur les bénéfices d'exploitation, contrevenant par ailleurs à la réglementation de l'office des changes. Bref, depuis avec la géolocalisation, avec les moyens que l'on peut mettre en vue d'un contrôle strict (contrôle des données bancaires à l'international des ressortissants marocains, contrôle par voies aérienne et maritime, etc ...), avec l'instauration du port d'attache (armement, contrôle de la disparité qualitative des espèces "nobles" ou de basse valeur ajoutée, produits de la pêche), il est possible de lutter contre et de réduire cette forme contrebande de la production. C'est une question de volonté politique instaurant comme sanction le retrait définitif de la licence à tout bateau battant pavillon aussi bien marocain qu'étranger, contrevenant à la réglementation.
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Berkshire à écrit:
Nous avons tout de même un gros problème qui dure depuis très longtemps avec nos pêcheurs (j'ai appris la magouille auprès de pêcheurs que je connaissais à Tanger dans les années 80): Quand les accords sont en standby, les pêcheurs marocains vendent en haute mer leurs cargaison aux pêcheurs espagnols, tout au noir bien sûr et en cash. Cette arnaque coûte très cher au Maroc, d'abord en terme de revenus fiscaux (pas de prise donc pas de vente donc pas taxes et impôts), et en terme d'inflation (pas de poisson donc produit rare = inflation). Donc que ça soit avec ou sans accord, le poisson marocain part en grande partie en Europe, au moins le cadre d'un accord garantit un revenu à l'état marocain.
Berkshire
Date : le 09 octobre 2024 à 14h48
Nous avons tout de même un gros problème qui dure depuis très longtemps avec nos pêcheurs (j'ai appris la magouille auprès de pêcheurs que je connaissais à Tanger dans les années 80): Quand les accords sont en standby, les pêcheurs marocains vendent en haute mer leurs cargaison aux pêcheurs espagnols, tout au noir bien sûr et en cash. Cette arnaque coûte très cher au Maroc, d'abord en terme de revenus fiscaux (pas de prise donc pas de vente donc pas taxes et impôts), et en terme d'inflation (pas de poisson donc produit rare = inflation). Donc que ça soit avec ou sans accord, le poisson marocain part en grande partie en Europe, au moins le cadre d'un accord garantit un revenu à l'état marocain.
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Blagueur* à écrit:
Salut, Merci, plus d'accord "léonien" de groupe de pays faisant pression ? Un permis de pêche au détail et bateau par bateau, au cas par cas, avec des zones de pêche autorisées triennales et des réserves de repeuplement halieutique permanentes, des mailles de filets autorisées, une interdiction de chalutage destructrice des fonds marins, un volume ou un tonnage limité car les sonars de pêche sont de plus en plus performants, etc ... ? De quoi revoir la réglementation des pêches hauturières et côtières ? Bref, une flambée des prix des poissons (protéines animales autre que les farines de grillons et insectes) en Europe, une baisse des prix pour le marché marocain ? De toute façon, il y aura rupture de continuité avec un passé dépassé et la mise en place de nouvelles réglementations comme des opportunités à créer. Note : du 6 Novembre 1975 date de la Marche Verte à 2025 près de 50 ans d'exploitation étrangère des ressources halieutiques des côtes marocaines .... Pour une population de 17, 33 millions en 1975 qui est passée à 37,37 millions d'habitants en 2024, le besoin national en protéines animales a plus que doublé comme celui des demandeurs d'emplois, pour une surface littorale invariable. Inutile de rentrer dans le détail de l'évolution du SMIG (490,88 passé à 3111) car il faudrait ramener cette dernière à l'évolution du pouvoir d'achat et du niveau de vie. Bref, Allah y J3al al Baraka après près de 50 ans ...
Blagueur*
Date : le 09 octobre 2024 à 13h49
Salut, Merci, plus d'accord "léonien" de groupe de pays faisant pression ? Un permis de pêche au détail et bateau par bateau, au cas par cas, avec des zones de pêche autorisées triennales et des réserves de repeuplement halieutique permanentes, des mailles de filets autorisées, une interdiction de chalutage destructrice des fonds marins, un volume ou un tonnage limité car les sonars de pêche sont de plus en plus performants, etc ... ? De quoi revoir la réglementation des pêches hauturières et côtières ? Bref, une flambée des prix des poissons (protéines animales autre que les farines de grillons et insectes) en Europe, une baisse des prix pour le marché marocain ? De toute façon, il y aura rupture de continuité avec un passé dépassé et la mise en place de nouvelles réglementations comme des opportunités à créer. Note : du 6 Novembre 1975 date de la Marche Verte à 2025 près de 50 ans d'exploitation étrangère des ressources halieutiques des côtes marocaines .... Pour une population de 17, 33 millions en 1975 qui est passée à 37,37 millions d'habitants en 2024, le besoin national en protéines animales a plus que doublé comme celui des demandeurs d'emplois, pour une surface littorale invariable. Inutile de rentrer dans le détail de l'évolution du SMIG (490,88 passé à 3111) car il faudrait ramener cette dernière à l'évolution du pouvoir d'achat et du niveau de vie. Bref, Allah y J3al al Baraka après près de 50 ans ...
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El_Fassi à écrit:
Le calme de la diplomatie marocaine témoigne du fait que les seuls perdants sont les pays européens. Les débouchés pour les produis marocains sont nombreux, c'est l'Espagne, la France et les autres pays qui ont besoin du Maroc pour s'approvisionner en fruits & légumes et mettre à dispo de leurs pêcheurs des zones de pêche. Le Maroc va refuser la décision prise par la CJUE et donc ne plus appliquer les accords, vous allez voir les larmes des pêcheurs européens.
AL MASSIRA
Date : le 09 octobre 2024 à 13h06
...et en remplaçant !!!
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212_Radia à écrit:
T es trop gentil Cinquième division ta des bons joueurs amateur Lui c est la dernière division
212_Radia
Date : le 09 octobre 2024 à 12h40
T es trop gentil Cinquième division ta des bons joueurs amateur Lui c est la dernière division
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
...et Changriha est le joueur lambda de quartier ou en cinquième division.
CHMOUNDA
Date : le 09 octobre 2024 à 11h23
Il est temps de penser à adhérer aux BRICS, c'est l'occasion ou jamais et envoyer les Polisalgeriens se torcher le derrière avec le jugement de ces "juges" que l’Algérie a fait gaver généreusement de son fromage pourris... grinning smiley
AL MASSIRA
Date : le 09 octobre 2024 à 11h07
Cette position de Bourita est vérifiée dans la pratique. Les Européens et grandes puissances surtout occidentales, ont toujours regardé ce conflit et d'autres, d'en haut. Comme le maitre qui vient séparer deux élèves, mais ne pas prendre partie. Cette supériorité pratiquée est le prolongement d'un colonialisme disparu politiquement mais qui survit dans les têtes et dans la pratique. Il est temps de traiter d'égal à égal. Et c'est ce qu'on voit avec les conséquences de cette affaire de la CJUE. J'ai vu l'intervention de Bourita et son discours. A un moment il est revenu sur la décision de la CJUE. Dans une parenthèse de son discours il a dit que six juges, dont le président du tribunal, qui avaient émis leur arrêt ont terminé leur mandat deux jours après. Bourita est resté fuyant pour dire s'ils avaient été punis et chassés ou juste la fin normale prévue de leur mandat. On en saura plus dans l'avenir mais c'est tout de même intrigant.
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212_Radia à écrit:
Hassan 2 c est Pelé Mohammed 6 c est Maradona Bourita c est Messi
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