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Grand Angle

Espagne : Les rescapés marocains d'une patéra demandent des indemnités

L’affaire du naufrage, à Lanzarote, d’une patera avec à bord 25 candidats marocains à l’immigration clandestine, n’est pas prête de toucher à sa fin. Les 17 rescapés de l’incident, réclament aujourd’hui des indemnisations à l’administration espagnole, qui selon eux est  la seule responsable.

Publié
Ph : EFE
Temps de lecture: 2'

Les 17 rescapés du naufrage d’une patera, le 13 décembre dernier, à proximité de l’ile espagnole de Lanzarote, dans l’océan atlantique, réclament au gouvernement espagnol des indemnisations. L’incident, survenu suite à une collision avec un patrouilleur de la Guardia Civil, avait, pour rappel, coûté la vie à un des immigrés, âgé de 22 ans,  qui était à bord de l’embarcation. 7 autres sont encore portées disparues. Pour les 17 survivants du naufrage, le responsable n’est autre que la Guardia Civil, qui aurait, selon eux, volontairement percuté leur patera.

Ils prévoient de déposer un recours collectif auprès de la justice espagnole visant l’Administration espagnole (Responsabilidad patrimonial contra la Administración del Estado), a fait savoir ce mercredi 9 janvier, l’agence de presse espagnole EFE. Les 17 envisagent également de faire appel de la décision de leur expulsion du territoire espagnol. A l’heure actuelle, ces rescapés sont placés dans le centre de rétention pour étrangers (CIE) de Barranco Seco, à l’ile de Grande Canarie, souligne la même source.

Un acte prémédité ?

Selon la version des autorités espagnoles, l’incident serait dû à une «avarie technique dans l’un des moteurs» du bateau de la Guardia Civil. L’équipage aurait alors perdu le contrôle du bateau, ne pouvant éviter une collision avec la patera marocaine. Mais du côté de Sidi Ifni, d’où sont originaires les occupants de la patera, cette version manque de crédibilité. «Le comportement de l’équipage du bateau de la Garde civile espagnole envers les 25 personnes en dit long sur cette préméditation», a estimé Mohamed Issam, député de la ville, contacté par le quotidien marocain Libération. «Plusieurs témoignages nous ont affirmé que les audiences se sont déroulées à huis clos. Ce qui laisse dire qu’il y a une volonté d’enterrer ce dossier le plus vite possible et d’éloigner ces témoins des lieux du crime», a-t-il ajouté.    

Mohamed El Ouahdani, président du conseil municipal de Sidi Ifni, veut quant à lui que la lumière soit faite sur les circonstances exactes de l’incident. «Nous réclamons une investigation afin de déterminer les causes exactes de cet incident. La majorité des habitants de Sidi Ifni sont du même avis. C’est pour cela que nous voulons savoir la vérité pour les familles des victimes et pour la population», nous avait-il indiqué. Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération n’a, lui, toujours pas réagi au drame.  

chercher la justice
Auteur : homme bleu
Date : le 09 janvier 2013 à 23h16
c est un dossier a ouvrir pour que la lumiere soit fait sur l accident on lache rien il fau attaque l espagne dans l union eurpenne ou conseil du droit de l homme ? combat a ne pas lache qu on nous sorte la carte des polisario ces nous freres reveilles vous il fau manisfister devant le consulat d espagne a agadir
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