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Breve

Isolée, la maire de Rabat a présenté sa démission

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Asmaa Rhlalou, maire démissionnaire de Rabat / DR
Temps de lecture: 1'

La maire de Rabat a fini par présenter sa démission. Une décision qui sera communiquée officiellement, demain, au wali de la région Rabat-Salé-Kenitra, a précisé Asmaa Rhlalou dans des déclarations à la presse.

Ce départ était prévisible. Depuis plusieurs mois, Mme. Rhlalou était entrée dans une confrontation directe avec les conseillers de son propre parti, le RNI. La direction de la Colombe avait tenté, à maintes reprises, des médiations entre les deux camps, mais sans parvenir à aplanir les divergences.

Asmaa Rhlalou avait accédé à la présidence de la mairie de la capitale, en septembre 2021. Avec la casquette du RNI, elle avait réussi à réunir autour de sa candidature une majorité, à priori confortable, avec 58 voix en sa faveur sur 79 conseillers qui avaient pris part à l’opération du vote.

Néanmoins cette élection a été vite entachée par l’affaire de la désignation de son époux en tant qu'avocat de la marie. Une nomination qui contrevient à l’article 65 de la loi organique n°113-14, relative aux communes adoptée par le gouvernement Benkirane et publié au Bulletin officiel dans son édition du 18 février 2016.

Berkshire
Date : le 29 février 2024 à 09h40
Elle en a mis du temps, le conseil municipal de la capitale était devenu un vrai Souk avec des scènes "baltagiya" quotidiens. Mais on pense qu'elle a été poussée par ses chefs du parti. Un responsable qui démissionne de son propre gré n'existe pas dans la culture marocaine, à part la démission du ministre Ahmed Ziane en .. 1996 !!
Yazs
Date : le 29 février 2024 à 05h50
Incapable de gérer les affaires publiques sans mettre leurs mains répugnantes dans la caisse. Le roi a fait des efforts considérable pour assainir la gestion de la chose publique mais la pourriture est toujours présente. Elle est bien incrustée dans la mentalité des politiques et de la classe affairiste marocaine. La seule solution pour mettre au pas ces voleurs, c'est la répression. Il faut des exemples d'une grande sévérité pour faire passer le message. A titre personnel, je trouve que la mise en place d'un tribunal spécial pour ces dossiers ainsi que la promulgation d'une peine de déchéance de la nationalité marocaine avec expulsion du Royaume et confiscation des biens pour les politiques condamnés pour corruption ou trafic d'influence serait un bon début.
Dernière modification le 29/02/2024 09:40
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