La Tunisie et le Maroc possèdent une économie diversifiée, et un système bancaire peu exposé aux actifs toxiques. En appréciant le risque du Maroc, Coface rapporte que « le crédit s'étant beaucoup développé, les banques se montreront prudentes. L'inflation, déjà faible, devrait peu baisser car la diminution des prix mondiaux des ressources énergétiques et denrées alimentaires pourrait être en partie compensée par la suppression progressive des subventions et un retard dans la réduction des droits de douane ». Sur le plan des exportations et transferts, « le niveau de réserves de change restera confortable, et avec une dette externe contenue, la position extérieure restera satisfaisante. Vue que cette dette constitue 52% du PIB, le risque de défaut souverain reste maîtrisable ».
La majorité des pays classés voient leur note baisser. Parmi les grandes économies mondiales notées, le Brésil (A4 depuis décembre 2006), la Chine (A3) et l’Inde (A3 décembre 2004), ont ressui à garder le cap. La Russie dégringole à la note C. L'Espagne, le Royaume-Uni et l'Irlande qui font partis des pays les plus touchés quittent A2 pour A3.
Les notations du pays et de l'environnement des affaires se situent sur une échelle de 7 niveaux, A1, A2, A3, A4, B, C, D et ceci dans l'ordre croissant du risque. Cependant la notation pays ne concerne pas la dette souveraine puisqu’elle indique le niveau de risque moyen présenté par les entreprises dans le cadre de leurs transactions commerciales. Avec plus de 6000 collaborateurs Coface est au service de 105 000 clients dans 65 pays.
Les points forts et les points faibles du Maroc...
La situation géographique et la taille de son marché (31 millions d'habitants) font du Maroc un endroit idéal pour la délocalisation. Le pays dispose aussi d'atouts importants comme son potentiel touristique, sa proximité avec l'Europe, ses ressources naturelles et une stabilité politique. De même son environnement bancaire est peu exposé aux risques.
Quant aux faiblesses d'après la Coface, elles concernent d'abord une forte dépendance aux transferts des expatriés et aux recettes du tourisme (12% et 10% du PIB). Celles-ci exposent donc à la conjoncture européenne et à la menace du terrorisme. Ensuite l'agriculture qui accapare 16 % du PIB et 42 % de l'emploi demeure vulnérable aux aléas climatiques. Enfin la dépendance totale aux importations de pétrole et de charbon pour l'approvisionnement du pays en énergie constitue une autre charge.
La situation géographique et la taille de son marché (31 millions d'habitants) font du Maroc un endroit idéal pour la délocalisation. Le pays dispose aussi d'atouts importants comme son potentiel touristique, sa proximité avec l'Europe, ses ressources naturelles et une stabilité politique. De même son environnement bancaire est peu exposé aux risques.
Quant aux faiblesses d'après la Coface, elles concernent d'abord une forte dépendance aux transferts des expatriés et aux recettes du tourisme (12% et 10% du PIB). Celles-ci exposent donc à la conjoncture européenne et à la menace du terrorisme. Ensuite l'agriculture qui accapare 16 % du PIB et 42 % de l'emploi demeure vulnérable aux aléas climatiques. Enfin la dépendance totale aux importations de pétrole et de charbon pour l'approvisionnement du pays en énergie constitue une autre charge.