La Fédération congolaise de football (FECOFA) a exprimé, ce lundi, son intention de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander le maintien des sanctions contre le sélectionneur national Walid Regragui. Cette annonce intervient quelques jours après que la commission d’appel de la Confédération africaine de football (CAF) a annulé les mesures, décidées précédemment par le jury disciplinaire de l’instance continentale. Dans un premier temps, le coach a été suspendu pour quatre matchs, dont deux ferme, assorti d’une amende de 5 000 dollars. L’avis a fait suite à une altercation avec le capitaine de l’équipe de RDC, Chancel Mbemba, en fin de match à la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023).
Après un premier recours de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), la CAF a annoncé la levée des sanctions, considérant que le comportement de Walid Regragui n’avait pas enfreint les règles du fair-play. Mais de son côté, la FECOFA a jugé que cette annulation était «injustifiée». «La Fédération royale marocaine de football a interjeté appel (...) et malgré les aveux circonstanciés dudit entraîneur, confirmés par les images qui ne laissent l’ombre d’aucun doute, la Commission d’appel a, contre toute attente, tout bonnement annulé la décision en date du 26 janvier 2023», a fustigé le communiqué.
Plus tôt ce lundi, Walid Regragui est brièvement revenu sur ces mesures. En conférence de presse de l’avant-match opposant le Maroc à l’Afrique du Sud, demain pour les huitièmes de finale de la CAN, le coach a expliqué que ces sanctions se basaient sur le fait qu’il avait serré la main de Chancel Mbemba de manière forcée.
Saluant l’annulation mais déplorant la succession de polémiques éloignées du football, depuis le début de cette CAN 2023 en Côte d’Ivoire, le sélectionneur a indiqué que le Onze national ne perdait pas son objectif de donner le maximum sur le terrain.