Menu

Grand Angle

Maroc : Pour Zaïdi, la victoire de Lachgar est due à des pressions étrangères sur les congressistes de l'USFP

En 2001, le 6ème congrès de l’USFP s’était clos avec une scission des amis de Noubir Amaoui. Une perspective qui pourrait se réaliser à l’issue de la 9ème messe des socialistes, les ingrédients ne manquent pas.

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

Quatre jours après la victoire de Driss Lachgar, Ahmed Zaidi, le candidat malheureux à la présidence de l’USFP a enfin brisé le silence. Hier, dans un hôtel de Rabat, loin du parlement et des sièges du parti de la capitale et seul, il est revenu sur sa défaite, non pas en répondant aux questions des journalistes, mais en distribuant un communiqué dans lequel il pointe du doigt les nombreuses «irrégularités» qu’a connues le second tour de l’élection du premier secrétaire du parti de la Rose.

Le président du groupe socialiste à la Chambre des représentants est demeuré fidèle à ses idées qu’il a, d’ailleurs, développées lors du débat télévisé, du mercredi 12 décembre sur 2M. Au cours duquel, il a mis en garde contre certaines tentatives visant à porter atteinte à "la décision souveraine des USFPéistes".

«Préserver l’indépendance politique de l’USFP»

Hier, le député de Bouznika est resté fidèle à cette ligne de conduite en attribuant la victoire de son rival aux «fortes pressions de parties étrangères» à l’USFP sur les congressistes afin qu’ils votent Lachgar. Zaïdi s’est gardé de révéler l’identité de ces «parties» occultes. Le député a souligné, également, qu’il était surpris de l’ampleur de ces «interventions» et qu’il avait en fait part à la direction du 9ème congrès, en s'adressant à Abdelouhaed Radi, afin de prendre les mesures qui s’imposent, en vain.

Apparemment, Zaïdi ne compte pas accepter le fait accompli. Il dit qu’il a engagé un débat avec ses partisans en vue d’aboutir «à une décision claire, ferme et audacieuse à même de nous permettre d’affronter les irrégularités qui ont émaillé le congrès» et du coup «assurer une protection à l’USFP de toute influence extérieure, et ce, en vue de préserver son indépendance politique».

Lachgar à trois semaines pour convaincre les amis de Zaïdi

Cette sortie médiatique de Ahmed Zaïdi, timorée soit-elle, atteste de la fracture que vient de subir l’USFP. Même si le président du groupe socialiste à la 1ère Chambre a rejeté toute idée de démission du parti de la Rose, son communiqué annonçant l’amorce d’un dialogue avec ses partisans n’est guère rassurant. Il laisse, en effet, la porte grande ouverte à toutes les options y compris à une scission. Elle ne serait d’ailleurs pas une nouveauté dans l’histoire de cette formation, habituée à ce genre d'opérations dont la dernière remonte à 2001. L’USFP est elle-même issue d’un schisme avec l’Union nationale des forces populaire, le parti de Mehdi Ben Barka et Mohamed Basri.

Pour éviter une telle perspective et à trois semaines de l’élection des membres de la Commission administrative, prévue sauf coup de théâtre le 12 janvier prochain, Lachgar a du pain sur la planche. Son principal défi : trouver un compromis avec les amis de Zaïdi sur la répartition des sièges au sein de la CA et surtout le Bureau politique.

Tout ou rien
Auteur : Hamza
Date : le 23 décembre 2012 à 20h46
Soit il nous dit tout sans faire de mystère, soit il se tait.
Mauvais Perdant !!!
Auteur : abdo447
Date : le 20 décembre 2012 à 18h11
Quand on perd Mr Zaidi on Ferme sa Gueule !!

C'est la loi des Urnes et c'est ça la démocratie , il y a toujours une influence quelque part !
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com