Des centaines de milliers de personnes ont pris part, ce dimanche 29 octobre à Casablanca, à une marche de solidarité avec la Palestine. A l’initiative du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, ce rassemblement s’est tenu dans un contexte où la bande de Gaza est en état de siège par Israël depuis plus de deux semaines. Dans ce sens, les manifestants ont appelé notamment à mettre fin au génocide en cours, tout en réitérant leur demande relative à la fermeture du bureau de liaison israélien au Maroc.
En 23 jours, les frappes aériennes sur la bande de Gaza se sont multipliées, tandis que la population civile est privée d’eau, d’électricité, de denrées alimentaires, de médicaments et de gaz. Jeudi dernier, l’intensification de ces opérations a été accompagnée d’une longue coupure des services de télécommunication et d’Internet. Réunie en urgence, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution non-contraignante, pour un cessez-le-feu immédiat. De son côté, Israël a insisté sur son refus de se conformer à ce texte, qui a bénéficié de l’adhésion de 120 Etats membres, dont le Maroc, contre 14 voix défavorables et 45 abstentions.
Depuis le début de l’offensive sur la bande de Gaza, une marche nationale au Maroc a réuni des centaines de milliers de participants, dans la capitale Rabat. Par ailleurs, plusieurs sit-in se sont tenus dans différentes villes. Des rassemblements ont eu lieu notamment devant le Parlement, devant la représentation des Nations unies dans le royaume, ou encore devant le consulat des Etats-Unis à Casablanca.
Lundi 30 octobre à 17h devant le Parlement à Rabat, un sit-in est par ailleurs prévu à l’initiative de la coordination des Journalistes marocains pour la Palestine et contre la normalisation avec l’occupation sioniste. Dans son appel au rassemblement, la structure a dénoncé particulièrement le ciblage des journalistes lors de leur couverture de la situation dans le bande Gaza. Depuis le début de l’offensive israélienne, au moins 21 professionnels des médias ont été tués.