Le «Collectif des Défenseurs des Droits de l’Homme au Sahara occidental (CODESA)» accuse les autorités marocaines «d’avoir interdit la tenue de son congrès, prévu le samedi 21 octobre au domicile de Ali Salem Tamek à Laayoune», un ancien détenu sahraoui et l’homme fort au sein de l’ONG. Celui-ci, bien qu’originaire de la région de Oued-Noun, est connu pour sa défense des positions du Polisario. Il avait d’ailleurs rencontré, en septembre dernier dans la capitale du Sahara, l’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura
Un communiqué de la CODESA a fait état de «blessés» parmi ses membres, «suite à l’intervention» des forces de l’ordre. Et de rappeler que l’association pro-Polisario «avait été empêchée d’organiser son congrès en 2007».
Pour rappel, le 25 septembre 2020, les autorités marocaines avaient autorisé la CODESA de tenir son conclave afin de renouveler ses structures, notamment après le départ fracassant d’Aminatou Haidar, la fondatrice de l’ONG. Quelques jours plus tôt, les mêmes de Laayoune avaient donné leur feu vert à Mme. Haidar d’organiser le premier congrès de «L’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM)», en pleine pandémie du Covid-19.