L’extrême réserve de l’ONU sur les actions entreprises par Staffan de Mistura, commence à agacer les médias. Une prudence pointée du doigt, hier soir, lors du point de presse du porte-parole du secrétaire général des Nations unies.
Stéphane Dujarric a conditionné l’ouverture de De Mistura sur les médias à la réalisation d’une «avancée dans le processus politique (….) Ce que je peux vous dire, c'est qu'il était à Alger où il a eu des entretiens utiles avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, au sujet du processus politique au Sahara occidental. Auparavant, comme vous le savez, il s'était rendu à New York où il avait rencontré bilatéralement Brahim Ghali, secrétaire général du Front Polisario».
De Mistura a accordé une interview à la Radio de l’ONU en novembre 2022. A l’exception de cette ouverture sur les médias, De Mistura n’a donné aucune déclaration sur ses consultations avec les parties. Avec la casquette d'envoyé onusien en Syrie, l'Italo-Suédois était habitué aux sorties médiatiques sur ses contacts avec le pouvoir à Damas ainsi que l'opposition.