L’Algérie a subi, ce jeudi 13 juillet à Abidjan, un revers lors de la session de l’assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF). Son candidat, Djahid Zefizef, président de la Fédération algérienne de football (FAF), n’a pu accéder au Comité exécutif de la CAF (Comex). Il a perdu face au libyen, Abdelhakim Shelmani, lors du vote qui a eu lieu cet après-midi dans la capitale ivoirienne. La candidature de l’Algérie n’a recueilli que 15 voix contre 38 pour la Libye, qui rempile pour un second mandat 2023-2027.
Cette élection n’a pas échappé au traditionnel duel d’influence auquel se livrent, depuis des années, le Maroc et l’Algérie au niveau de l’Afrique. Les médias algériens avaient taxé le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, de soutenir la candidature du Libyen Shelmani, qui occupe également la présidence de l’Union de football de l’Afrique du Nord.
Quelques heures avant le début du vote, un média algérien a même annoncé la victoire de Djahid Zefizef. «En effet, le projet du boss du football des Fennecs aurait convaincu 34 membres de voter pour lui, alors qu’il lui en faut seulement 28», a écrit la même source. Le pouvoir algérien avait beaucoup parié sur une victoire de Zefizef. Un retour au Comex de la CAF qui confirmerait, selon la version officielle, le «retour de la nouvelle Algérie» sur le continent africain.
Après cette défaite, il est fort probable que Zefizef soit écarté de son poste à la tête de la FAF. L’ancien président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, a été poussé à la démission, en juillet 2021, suite à son échec à faire barrage, à l’occasion de la 43e assemblée générale ordinaire de la CAN organisée à Rabat en mars 2021, à l’adoption d’un amendement présenté par la délégation marocaine excluant le Polisario de prendre part aux compétitions de la CAF.
Le Maroc et l’Algérie sont en course pour l’organisation de la CAN 2025. Le verdict est attendu dans les semaines à venir.