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Grand Angle

Ouverture en octobre prochain au Maroc d'une grande école d'un genre nouveau

L'Ecole de gouvernance et d'économie de Rabat (EGE), à mi-chemin entre l'Institut "Sciences Po" de Paris, dont elle revendique une part du modèle, et les business schools anglosaxonnes, devrait ouvrir ses portes en octobre 2009 au Maroc, c'est ce que rapporte l'hebdomadaire +Jeune Afrique+.
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Le financement de cet établissement, à 100 % privé, sera assuré par la Fondation pour l'enseignement des sciences économiques, politiques et sociales, créée en mai 2008 au Maroc et présidée par M. Fayçal Laraichi, PDG de la Société Nationale de Radio Télévision (SNRT). Elle comptera parmi ses administrateurs le PDG de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), M. Mustapha Bakoury et le directeur général de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP), M. Mostafa Terrab.

Le coup d'envoi de la campagne internationale de présentation de l'EGE avait été donné récemment dans les locaux de Sciences Po Paris, l'institution partenaire, en présence de Richard Descoing, son directeur et Ahmed Lahlimi, Haut Commissaire au Plan. "L'EGE vise à remédier à certaines carences de notre système d'éducation, qui forme des médecins, des ingénieurs, mais pas encore assez de managers modernes, polyvalents, à l'aise dans leur environnement géographique, à la croisée des monde arabe, africain et européen", explique M. Laraichi.

Pour la publication, "les diplômés de cette école permettront de jeter des passerelles entre des univers aujourd'hui très cloisonnés et accompagneront l'"émergence du nouveau Maroc". Pluridisciplinaire, la formation, qui s'étalera sur cinq ans, ou sur deux ans en cas d'admission parallèle en mastère, mettra l'accent sur les sciences sociales, indique le magazine, précisant que la première promotion de l'EGE comprendra entre 70 et 80 élèves, et scolarisera, à terme, entre 700 et 1.000 étudiants, dont environ 30 pc d'étrangers originaires du Maghreb, d'Afrique subsaharienne ou même d'Europe.

"L'EGE apportera une double expertise arabe et africaine à ses étudiants, et c'est ce positionnement qui devrait lui permettre de rayonner et de se démarquer à l'international", confie à +Jeune Afrique+ la directrice exécutive de l'école, Mme Marie-Claude Azzouzi

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