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Sahara : L'OMCT et la FIDH réagissent à l'expulsion par le Maroc de Núria Bota

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La militaire espagnole Núria Bota a été expulsée par le Maroc le 19 février. / DR
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L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains a réagi à l’expulsion par le Maroc, en février dernier, de la militaire espagnole Núria Bota. Dans un appel partagé par la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), l’instance a lancé un appel pour «intervenir de toute urgence».

L’Observatoire a ainsi invité à «écrire aux autorités marocaines en leur demandant de mettre fin à tout type de harcèlement, de surveillance, de contrôle et de violence à l’encontre des défenseur·es des droits humains étrangers, ainsi qu’à l’encontre de tou·tes les défenseur·es des droits humains au Maroc» et au Sahara. Il a appelé à «mettre fin aux expulsions forcées et illégales des défenseur·es des droits humains d’origine étrangère au Maroc» et à leur «garantir le droit à la liberté de mouvement».

L’Observatoire a également demandé d’«écrire à l’ambassade d’Espagne au Royaume du Maroc afin de l’exhorter à condamner publiquement et en privé, dans le cadre de ses relations bilatérales avec les autorités marocaines, les actes de harcèlement et l’expulsion illégale de Mme Núria Bota» et à «prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité, l’intégrité physique et le bien être psychologique des défenseur·es des droits humains de nationalité espagnole» au Maroc et au Sahara.

L’Observatoire indique avoir été informé des «actes d’intimidation, de surveillance et de filature dont a été victime la défenseure des droits humains de nationalité espagnole», membre de l’association Una finestra al mon (Une fenêtre sur le monde). «Le 19 février 2023, Nuria Bota a été contrainte de quitter le Maroc, après avoir été intimidée, surveillée et suivie pendant plusieurs jours par la police marocaine», indique l’appel.

L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme est un programme créé en 1997 par l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et la FIDH. Il a vocation à «protéger les défenseur.e.s des droits de l’Homme victimes de violations et à leur apporter une aide aussi concrète que possible».

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