Ces deux derniers pays restent des exceptions en Afrique du Nord. Une bonne nouvelle qui permet de relativiser la récente dégringolade de la bourse de Casablanca. Même si relativement protégés économiquement de la crise américaine, ces destinations financièrement « propres » méritent une meilleure promotion. Des fonds, suisses par exemple, comme celui de Julius Baer, se sont récemment intéressés aux potentialités de pays comme le Maroc, l'Egypte ou encore le Nigéria.
Mieux encore, les retours sur investissements dépasseraient de loin ceux du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine). Le pays de Mao aurait connu l'une des pires contre-performance, chutant de 49%. Une économie, pilotée par l'exportation, qui semble incapable d'échapper à la crise de l'oncle Sam. De même pour les autres pays de cette catégorie : Russie – 43%; Brésil et Inde à – 27%. Malgré tout, les grands managers de ce monde persistent à défendre cet axe. Argument ? Ils auraient été trop longtemps hors course dans l'économie mondiale pour subir d'un coup les méfaits du capitalisme.
Morgan Stanley Capital International (MSCI)
MSCI, banque d'investissement newyorkaise, a mis en oeuvre les repères les plus largement utilisés par les investisseurs à l'internationale. Il concerne les économies de 23 pays développés et 27 pays émergents, tâchant de mesurer la performance de leurs marchés boursiers.
MSCI, banque d'investissement newyorkaise, a mis en oeuvre les repères les plus largement utilisés par les investisseurs à l'internationale. Il concerne les économies de 23 pays développés et 27 pays émergents, tâchant de mesurer la performance de leurs marchés boursiers.