L’Instance centrale de prévention de la corruption au Maroc a rendu public son rapport 2010-2011, aujourd’hui, vendredi 2 novembre. «En dépit de l’importance des conclusions et propositions formulées par l’ICPC [en 2009, ndlr], la situation du Maroc en matière de lutte contre la corruption ne s’est pas améliorée de manière significative, la politique poursuivie à cet effet étant restée dépourvue d’une dimension stratégique et d’un engagement effectif anti-corruption», note le rapport.
Selon la Banque mondiale, sur 212 pays, le Maroc est parmi les derniers, gangréné par la corruption. 34% des familles marocaines ont reconnu, selon l’Instance centrale de prévention de la corruption, avoir corrompu un fonctionnaire pour faciliter l’une de leurs démarches. 79% d’entre eux estiment même que la corruption a augmenté. En effet, entre 2006 et 2010, le taux de corruption est passé de 41% à 53,%, selon la Banque mondiale, au Maroc.