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Grand Angle

Le projet Désertec reprend : Un accord de 600 millions d’euros en préparation

L’Allemagne, l’Italie, la France, l’Espagne et le Maroc préparent un accord commun de 600 millions d'euros pour commencer à mettre en oeuvre le projet Désertec. Cet immense projet prévoit de produire de l'énergie propre dans le désert maghrébin et en particulier au Maroc pour l'exporter en Europe.

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/DR
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Alors que depuis presqu’un an, le mega projet d’exploitation de l’énergie solaire dans le désert du Sahara, Désertec, est aux abonnés absents, le journal allemand Sueddeutsche, a révélé, hier mercredi 1er novembre, que l’Allemagne, l’Italie, la France, l’Espagne et le Maroc sont en train de débattre d’un accord de 600 millions d’euros, soit 6,6 milliards de dirhams qui régira la construction de la centrale solaire ainsi que l’importation d’électricité.

L’accord pourrait être présenté lors de la conférence annuelle de Desertec, début novembre à Berlin. «Il y a des discussions avec plusieurs Etats et différents ministères en Allemagne», a confirmé un porte-parole du ministre fédéral allemand de l’Economie, Philipp Rösler (FDP). Il est notamment prévu de réglementer le transport de l’électricité verte pour l'Espagne.

Abandon de Siemens

Cette indiscrétion de Sueddeutsche intervient quelques jours après que BusinessGreen ait révélé la signature d’une nouveau protocole d’entente, le 25 octobre, entre l'Agence marocaine pour le développement de l'énergie renouvelable et l'efficacité énergétique (ADEREE) et la Fondation allemande Desertec. «Le Maroc n’est pas simplement visionnaire, mais il est également l’un des pionniers du succès de la transition globale vers les énergies renouvelables», a déclaré le directeur de la Fondation Desertec, Thiemo Gropp, dans un communiqué.

Deux bonnes nouvelles successives, après un an de silence et le retrait de Siemens. La société allemande, acteur clé du projet, a annoncé le 22 octobre, qu'elle ne prolongerait pas sa participation au projet pharaonique Desertec, rapporte les Echos.fr. Le groupe a jusqu'au 31 décembre pour renouveler son engagement de trois ans, ce qu'il ne fera pas, mais «nous continuerons de proposer nos produits», a-t-il précisé. Ce retrait est surtout significatif des difficultés économiques de Siemens qui a annoncé, au même moment, son retrait totale de toute activité dans l’énergie solaire.

Toutefois, souligne Sueddeutsche, de trop nombreuses incertitudes juridiques ont entamé la confiance des entreprises. Les ruptures juridiques au sein de l’Union européenne et même au sein de chaque Etat ont ralenti la planification du transport de l'énergie solaire de l'Afrique vers l’Union. Il faut traverser de très nombreuses frontières et à chaque fois se conformer à la législation nationale de l’Etat en question.

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