Clap de fin pour le feuilleton du joueur algérien, Djamel Benlamri, et le WAC. Le défenseur central des Fennecs, contraint de quitter Casablanca à la veille du début du Mondial des Clubs, organisé au Maroc, a trouvé un nouveau point de chute. Il a signé, hier, avec l’équipe d’Al Wassel aux Emirats arabes unis. En échange de la rupture du contrat, Benlamri aurait accepté de payer au WAC la somme de 120 000 dollars, indiquent des médias algériens.
Les causes exactes du départ précipité du défenseur central vers son pays continuent de soulever des interrogations. Des voix de l’opposition en Algérie exilées en Europe avaient avancé la piste de pressions exercées par le pouvoir sur Benlamri, expliquant que le régime au voisin de l’Est ne souhaitait pas voir le WAC réaliser un brillant parcours au Mondial des clubs et aurait ordonné au joueur de rentrer en Algérie. Après quelques jours de silence, Benlamri a justifié son départ du WAC par «un mauvais traitement de la direction du club casablancais à son égard», soulignant qu’il «n’a pas été reçu par le président du WAC lors de la signature du contrat»
Des propos à prendre avec prudence. Sans verser dans la polémique, le président du WAC, Said Naciri avait révélé, fin janvier dans des déclarations à la presse, que Djamel Benlamri «a exigé de se rendre en Algérie afin de régler des affaires personnelles» puis de revenir au Maroc. «Nous n’avons pas le droit d’empêcher un joueur de se rendre dans son pays dans de tels cas», a-t-il ajouté.
Naciri avait alors démenti les rumeurs attribuant le départ du défenseur à un «différend financier» entre les deux parties. «Benlamri est venu chez moi et nous avons déjeuné, et a signé un contrat officiel approuvé par les autorités et agences compétentes du football», avait affirmé Naciri.
Djamel Benlamri n’a joué aucun match officiel avec le WAC. Reste à savoir si les autres footballeurs et entraineurs algériens qui évoluent au Maroc seront-ils contraints eux aussi de quitter le royaume à l’instar de Benlamri.