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France : Lié à AQMI, Rachid Rafaa extradé à la demande du Maroc

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Rachid Rafaa
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Recherché par le Maroc depuis 2010 pour «constitution de bande criminelle en vue de commettre des actes terroristes», l’informaticien marocain Rachid Rafaa devrait être extradé par la France vers le royaume. En décembre 2022, le Conseil d’Etat français a rejeté la demande d’annulation du décret d’extradition, a rapporté Africa Intelligence, mercredi 11 janvier. L’avocat Me Thomas Haas a fait part de son «inquiétude» de voir son client «condamné à la peine de mort ou subir de mauvais traitements en prison». Mais pour sa part, le Conseil d’Etat français estime désormais que «le Maroc a donné des garanties de respect des droits de l’Homme».

Selon les services de renseignements français, «les autorités marocaines le soupçonnent d’être lié à des responsables d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)». Les services français le soupçonnent aussi, considérant son appartenance connue à «la mouvance jihadiste internationale». L’informaticien est notamment accusé d’avoir participé à l’administration des sites jihadistes sous les ordres de Salah Gasmi, ancien responsable de communication et numéro deux d’AQMI.

Né à Marrakech en 1976, Rachid Rafaa a quitté le Maroc en 2009, pour vivre à Metz, en France. Dans le temps, il a prétendu avoir été «détenu et torturé» pendant vingt jours à Rabat. En Martinique, il a tenté plus tard d’échapper à son contrôle judiciaire, après avoir failli à son assignation à résidence. Il a ensuite été arrêté en 2016.

Le Maroc a formulé une nouvelle demande d’extradition en 2018, rappelle Le Desk, après que la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) s’est opposée à un premier mandat d’arrêt lancé en 2010.

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