Six mois après l’ouverture du passage Béni Nsar, le président de Melilla réclame au gouvernement espagnol de négocier avec le Maroc une «normalisation complète» des frontières. Un objectif qui passe par la «fermeté», politique qui «donne de meilleurs résultats que le laxisme», a estimé Eduardo de Castro dans un conseil adressé à l’exécutif de Pedro Sanchez.
Plus diplomate, le président a exprimé son souhait de voir «la reprise des frontières, de manière ordonnée dans la circulation des personnes et des biens et retrouver ainsi les bonnes relations qui devraient toujours exister entre pays voisins, comme l'Espagne et le Maroc».
«Je veux être optimiste et je suis convaincu que, bien qu'il y ait des aspects à améliorer, il y a aussi une volonté claire de coopération étroite et de bon voisinage», a-t-il indiqué dans des déclarations à la presse.
Le 17 mai, l’Espagne et le Maroc ont convenu de l’ouverture du passage Béni Nsar, alors que les trois autres entre Nador et Melilla, dont deux piétonniers, sont fermés depuis le 13 mars 2020.
Pour rappel, lundi lors d’une réunion avec le gouverneur de Nador, une délégation composée d’habitants de Melilla a demandé la «fluidité» au niveau des passages entre les deux villes.