Le directeur général de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Benaïssa Asloun a participé, du 1er au 4 novembre à Ottawa, à l’édition 2022 de la Semaine des politiques et de la régulation des communications, tenue annuellement à l’initiative de l’International Institue of Communications (IIC).
Participant à la session sur l’harmonisation des cadres médiatiques, aux côtés de dirigeants des régulateurs australien, allemand et ougandais, le responsable marocain a présenté une «perspective africaine de la problématique de l’asymétrie de régulation entre les médias traditionnels et les acteurs enligne en attirant notamment l’attention sur les défis démocratiques, culturels et sociaux que cette question représente sur le continent», a indiqué la HACA.
Il a également souligné «les échanges et pistes de réflexion engagés au sein du Réseau des instances africaines de régulation de la communication, dont la HACA assume la présidence depuis fin septembre 2022, visant à permettre aux régulateurs africains de faire entendre leur voix aussi bien dans leurs pays respectifs que vis-à-vis des acteurs globaux de la communication».
La délégation de la HACA, composée également de Amin Azziman, directeur du département de la coopération internationale, a également pris part à un atelier spécial co-organisé par le Réseau francophone des régulateurs de médias, et le Réseau francophone de la régulation des télécommunications et intitulé «Développement des compétences des régulateurs en matière de données». Le directeur général de la HACA a par ailleurs présenté deux des «principaux outils de régulation mis en place au sein de la HACA par ses propres ressources internes».
Il s’agit, d’une part, de la plateforme numérique de télédéclaration HACA Bridges, mise par la HACA à la disposition des opérateurs, qui permet de générer les agrégats et les données de synthèse nécessaires à une régulation transparente et efficiente du secteur. D’autre part, la solution logicielle de monitoring des contenus audiovisuels «HACA media solution», objet d’un brevet d’invention déposé auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle et adoptée par les régulateurs audiovisuels de plusieurs pays notamment africains, indique encore l’instance.