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Kenya : Ruto limoge le n°2 de la diplomatie, un signal d’une rupture avec la «RASD» ?

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Macharia Kamau, désormais ex-secrétaire principal des Affaires étrangères du Kenya. / Ph. Lucy Wanjiru - The East African
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Le président du Kenya, William Ruto a procédé à la désignation de 51 secrétaires principaux dans différents départements. Sur la liste figure le nom de Korir Sing’Oei, nommé secrétaire général au ministère des Affaires étrangères à la place de Macharia Kamau, présenté comme un pro-Polisario. Celui-ci, pour rappel, est l’auteur du démenti officiel, adressé le 16 septembre aux ambassades accréditées au Kenya, du tweet du président Ruto portant sur le retrait de la reconnaissance de la «RASD» et publié le 13 septembre.

«La position du Kenya concernant la République arabe sahraouie démocratique est pleinement alignée sur la décision de l'Organisation de l'Unité africaine (ancien nom de l'Union africaine, ndlr) d'admettre la RASD en tant que membre le 22 août 1982 et sur la Charte de l'Union africaine», avait-il souligné. Et de préciser, comme un pied de nez au président Ruto, qu’il «convient également de noter que le Kenya ne mène pas sa politique étrangère sur Twitter ou sur toute autre plate-forme de médias sociaux, mais plutôt par le biais de documents et de cadres officiels du gouvernement».

Depuis, Ruto a adhéré pleinement à la teneur du communiqué de Kamau : dans ses déclarations à la presse internationale, lors de l’accueil de «l’ambassadeur de la RASD» et à l’occasion du vote du Conseil de sécurité de la résolution 2654 sur la question du Sahara occidental.

Le départ de Macharia Kamau va-t-il baliser la voie au président pour honorer la rupture des relations avec la «RASD», annoncée le 13 septembre, ou s’agit-il d’une simple nomination dans la continuité de l'installation du nouveau président ?

Article modifié le 03/11/2022 à 13h47

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