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Grand Angle

Maroc/Algérie : La crise des funérailles n’a pas eu lieu

La délégation marocaine présente aux funérailles de Chadli Benjedid a réussi sa mission. Azziman et El Otmani ont déjoué tous les pronostics. Ils ont fait mieux que Benkirane et Fassi Fihri. Les deux hommes avaient donné, en avril, un cadeau au Polisario lors des obsèques de Ahmed Ben Bella.

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Finalement, les funérailles de l’ancien président algérien, Chadli Benjedid (1979-1991) se sont déroulées, dimanche, sans incident majeur. Le très attendu retrait de la délégation marocaine, conduite par Omar Azziman, le conseiller du roi, et Saâd Dine El Otmani, le ministre des Affaires étrangères, n’a pas eu lieu en dépit de la présence très remarquée de Mohamed Abdelaziz. Les séquences diffusées en direct par la télévision d’Etat algérienne montrent que seules quelques personnalités politiques locales séparent, en effet, les officiels marocains, portant des djellabas blanches et tarbouches rouges, du chef inamovible du Polisario.

Une sage décision

Force est de constater que Rabat a opté pour une décision sage. Elle n’a pas voulu jeter davantage d’huile sur ces mauvaises relations avec le voisin de l’Est. Les funérailles de Chadli Benjedid ne sont ni le moment ni le lieu idoines pour initier un énième round des joutes continuelles entre les deux pays sur le Sahara, d'autant que le sujet est depuis le début de cette semaine au cœur des travaux de la 4ème commission sur la décolonisation au Nations Unies.

Il n’y a pas eu de remake du scénario qui s’est produit, en avril dernier, lors des obsèques du premier président de l’Algérie, Ahmed Ben Bella, avec les retraits de Abdelilah Benkirane et Taib Fassi Fihri. Une décision qui n’a pas été du goût de quelques hommes politiques de chez-nous. Mohamed El Yazghi, ancien ministre et ex-premier secrétaire de l’USFP, en fait d'ailleurs partie. Il était monté au créneau pour dénoncer le retrait du chef du gouvernement, estimant dans un entretien accordé à l’hebdomadaire arabophone Al Ousboue qu’il (Benkirane, ndlr) «aurait dû rester jusqu’à la fin des funérailles. On n’invite pas les hommes pour participer aux obsèques (…) Ils s’y rendent même s’ils sont des adversaires. Le gain ou la perte ne doivent pas être pris en considération lors de la présence aux obsèques».

Un conseil qu’a appliqué à la lettre la délégation marocaine. Elle ne s’est pas contentée, uniquement, de participer à la prière mais bien plus que cela. Omar Azziman et Saâd Dine El Otmani ont assisté, également, à l’inhumation de la dépouille de l’ancien président Chadli Benjedid. Les images montrent que le chef du Polisario qui était quelque peu éloigné de son parrain algérien lors de la prière s’est nettement rapproché de lui, se positionnant derrière un Bouteflika, visiblement malade.

La leçon des funerailles
Auteur : dmoughi
Date : le 16 octobre 2012 à 20h35

Celui qui ne révise pas son comportement apres avoir assisté a un enterrement , aucun autre remède ne poura le remettre sur le droit chemin .Enterrer un proche ,
un ami une personnallité politique ,ou meme un simple citoyen suppose faire travailler sa conscience et se préparer à ce jour où il faut donner les comptes et où ses membres se porteront volontaires comme temoins de l'époque du non respect des droits des voisins des frères et autres.présider des funérailles et continuer sur le mauvais chemin c'est ignorer tout ,et c'est l'absurdité meme.
Une réconciliation !
Auteur : rory
Date : le 09 octobre 2012 à 19h33
La seule utilité des enterrements, c'est de nous permettre de nous réconcilier avec nos ennemis. Cioran.
TOUJOURS DE LA PROVOCATION
Auteur : HMIMID69
Date : le 09 octobre 2012 à 15h53
Comme a leur habitude les Algériens alignent derrière leur président bouteflika le chef du Polisario comme son garde du corps et son ami fidèle.
Les Marocains qu'on a eux ils étaient même pas dans le champ du caméra, malgré leur rapprochement.
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