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Sahara: Des ONG fustigent l’offre du Polisario de «réparer» ses victimes

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Les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien. / DR
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La proposition du Polisario de «réparer» les victimes de violations commises par ses milices, n’emballent pas des associations de droits de l’Homme installées au Maroc, Mauritanie et en Espagne. Réunies sous la bannière de la «Coordination des instances de défense des victimes des prisons du Polisario», quinze ONG pointent, dans un communiqué consulté par Yabiladi, une «manœuvre politicienne» ayant pour principal objectif de «confisquer le droit des victimes et consacrer l’impunité des personnes impliquées dans ces crimes»

Les signataires du document affirment que l’offre de la direction du Front permet aussi à l’Algérie de «se soustraire de sa responsabilité», d’autant que les violations, que le Polisario a officiellement reconnues le 12 octobre, ont été perpétrées sur le territoire algérien. Pour rappel, le chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch avait indiqué à l’Assemblée général de l’ONU, que «l'Algérie, en flagrante violation du droit humanitaire international, a cédé ses pouvoirs sur cette partie de son territoire (les camps de Tindouf, ndlr) à des milices séparatistes armées aux liens avérés et confirmés avec des réseaux terroristes dangereux dans la région du Sahel».

Les quinze associations annoncent saisir les instances des Nations unies compétentes en la matière afin de leur expliquer la responsabilité de l’Algérie dans les violations des droits de l’Homme commises par le Polisario sur le territoire algérien.

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