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Source marocaine : Le royaume reconnaît les «frontières terrestres» avec l'Espagne

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La frontière séparant le Maroc (d) de l'enclave espagnole de Melilla (g), près de Nador au Maroc, le 4 mars 2022. / Ph. Fadel Senna - AFP
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Un haut responsable du ministère marocain des Affaires étrangères a affirmé, jeudi, que la déclaration conjointe signée entre le Maroc et l’Espagne le 7 avril, reconnaît l’existence de «frontières terrestres» entre les deux pays. Le haut responsable réagissait, auprès de l’agence espagnole EFE, après la publication de la lettre du Maroc au Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU où le royaume indique qu’il «n’a pas de frontières terrestres avec l’Espagne», mais de «simples points d’accès» et que Melilla «reste un préside occupé».

La déclaration conjointe signée en avril souligne que «la normalisation complète de la circulation des personnes et des marchandises sera rétablie de manière ordonnée, y compris des dispositifs appropriés de contrôle douanier et des personnes au niveau des frontières terrestres et maritimes», rappelle le haut responsable. Ce dernier «fait allusion au mot "frontières" qui a été omis dans la déclaration, où l’on parle seulement d’inclure les dispositifs douaniers "au niveau terrestre et maritime"», précise EFE.

La source au ministère marocain des Affaires étrangères a insisté sur le fait que la déclaration conjointe «contient les bases et les principes fondamentaux de la nouvelle phase de partenariat entre les deux pays voisins». Elle énumère les domaines de coopération entre les deux pays et «différentes questions d’intérêt commun, y compris le Sahara», question sur laquelle le Gouvernement espagnol soutient la proposition marocaine d’autonomie sous souveraineté marocaine.

EFE a publié, dans la même journée, une autre dépêche consacrée à la réponse marocaine au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Plutôt dans la journée, la presse espagnole a repris la réponse du Maroc, affirmant que tout au long des 11 pages du document, Melilla et Ceuta sont citées en tant que des «villes occupées».

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