L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont procédé, ce vendredi, à la cérémonie de clôture du projet IRTIQAA «Autonomisation des femmes travailleuses migrantes circulaires au Maroc».
Mis en œuvre entre octobre 2020 et septembre 2022, grâce au financement du Fonds de l’OIM pour le développement, dans trois régions pilotes (Rabat-Salé-Kénitra, Béni Mellal-Khénifra et Casablanca-Settat), il a consisté en un appui à l’ANAPEC dans la conception d’une prestation d’accompagnement répondant aux besoins spécifiques des travailleuses saisonnières marocaines participant au programme de migration circulaire entre le Maroc et l’Espagne afin de contribuer à leur autonomisation via l’entrepreneuriat, indique-t-on dans un communiqué.
Le projet a «permis d’outiller l’ANAPEC et les acteurs institutionnels impliqués dans ce processus mais également de renforcer les capacités de l’agence dans la mise en œuvre de programmes d’assistance à l’autonomisation de ces femmes, à travers l’expérience entrepreneuriale», ajoute la même source.
Pour Laura Palatini, Cheffe de mission de l’OIM au Maroc, «le projet IRTIQAA a contribué à la Stratégie en faveur des Marocains du Monde en favorisant la contribution des travailleuses saisonnières au développement social du Maroc et en assurant la protection de leurs droits et intérêts».
«Avec une meilleure compréhension des réalités socio-économiques vécues par les travailleuses saisonnières, nos conseillers ont pu maîtriser des outils d’accompagnement répondant au plus près à leurs besoins spécifiques en matière d’entrepreneuriat. Les efforts de tous les partenaires doivent rester mobilisés pour poursuivre nos actions et mettre en application les acquis importants de cette initiative», a réagi, pour sa part, Noureddine Benkhalil, le Directeur Général de l’ANAPEC.
La cérémonie de clôture a été l’occasion de présenter les principaux résultats du projet et d’appeler à l’engagement des partenaires pour une durabilité des acquis, notamment à travers une meilleure synergie entre les différents acteurs aux niveaux national, régional et local pour améliorer l’accompagnement pré et post-retour des travailleuses saisonnières.