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Grand Angle

Maroc : Un juge réclame l’arrestation de Rachida Dati

Un magistrat marocain a été entendu par la justice pour avoir sollicité, dans une lettre ouverte à Mustapha Ramid, l’arrestation de l’eurodéputée, d’origine marocaine, Rachida Dati.

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Rachida Dati était dans le collimateur d’un juge marocain. L’adjoint du procureur du roi près du tribunal de première instance de Taza, Adil Fathi, a adressé une lettre au ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, sollicitant l’arrestation de l’eurodéputée, d’origine marocaine, une fois sur le territoire national pour avoir eu un enfant né d’une «relation sexuelle illégitime».

Rachida Dati a enfreint l’article 490 du code pénal

Il ne s’agit nullement de mandat d’arrêt lancé par le magistrat, comme le prétend une certaine presse, mais d’une simple demande. Et même si elle est bizarre et non avenue, elle n’est pas totalement dénuée de fondements juridiques : selon la loi, Rachida Dati demeure toujours une marocaine et du coup sujette à des poursuites judiciaires en cas d'infraction.

Le cas de l’ancienne ministre française de la Justice est en contradiction avec l’article 490 du code pénal. Lequel stipule que «sont punis de l'emprisonnement d'un mois à un an, toutes personnes de sexe différent, qui, n'étant pas unies par les liens du mariage ont, entre elles, des relations sexuelles». Cet article est, par ailleurs, dans le collimateur de certaines associations des droits de l’Homme. En juin dernier, l’AMDH, dans le cadre du débat qu’elle a lancé sur les libertés sexuelles, a ouvertement réclamé son abrogation.

Le magistrat n’est pas à son premier coup d’essai

Adil Fathi, l’adjoint du procureur du roi près du tribunal de première instance de Taza, est parmi les juges les plus connus au Maroc. Sa réputation, elle la doit, surtout, à ses nombreuses tribunes publiées dans des sites d’actualité, dans lesquelles il aborde des sujets jusqu’au là considérés comme des tabous par ses collègues : «la magistrature et la caisse noire», une lettre ouverte adressée au ministre de la Justice, Mustapha Ramid, sur les fuites des capitaux et le blanchiment de l’argent de la drogue.

Des dossiers brûlants qui lui ont valu d’être entendu, le 20 septembre, par le procureur du roi près de la cour d’appel de Meknès. Dans des déclarations au quotidien Akhbar Al Yaoum, le magistrat affirme que sa proposition d’arrêter l’eurodéputée Rachida Dati était parmi les questions qui lui ont été posées lors de son interrogatoire.

Deux jours plus tard, c’est le haut conseil de la magistrature (HCM) qui se saisit de l’affaire. Une affaire qui est au cœur de la session, d’aujourd’hui et demain, de cette instance, sachant que le jeune juge ne manque pas de soutien, notamment des membres du Club des magistrats du Maroc. Une association, créée il y a plus d’une année, qui s’oppose à la très officielle Amicale Hassanie des magistrats.

aidez moi SOS
Auteur : hicham_yasmine
Date : le 04 octobre 2012 à 20h28
Moi du coup ca me fait peur !!je suis tunisienne et grosse conne que je suis je suis parti le 25 AOUT 2012 en urgence pour un problème au Maroc avec mon fils de 12 ANS né en france jamais parti a l'étranger qui n'est pas reconnu par son père il a un passeport tunisien mais le titre d'identité republicain il est a la prefecture je peu pas le retirer sans sa présence je doit retourner au Maroc pour le rendez vous pour demander un visa pour que mon fils puisse enfin revenir MAIS LA J AI PLUS CONFIANCE EST CE QU IL AURONT LE DROIT DE ME CHERCHER DES PROBLEMES?? SOS aidez moi c'est la semaine prochaine le rendez vous je précise je suis pas marocaine
MAIS BIEN SUR !!!
Auteur : marsheka
Date : le 04 octobre 2012 à 18h13
La cerise sur le gâteaux ,
On est pas foutu d’arrêter les voleurs, les criminels mais en ce qui concerne rachida dati on tirent les sonnettes d'alarmes , DIRIGEZ VOUS VERS DES CHOSES IMPORTANTE , la scolarisation , la santé , et la liste et longue.....
AU LIEUX DE VOUS MÊLEZ DES AFFAIRES DES AUTRES PUTAIN DE MERDE !!!
rachida dati
Auteur : amina el baroudi
Date : le 04 octobre 2012 à 17h00
on dit n'importe koi.

Alors MEUR si c'est vrai c que la presse écrit,?!! Pouquoi ne as arrêter tous les filles et les femmes qui ont eu des enfants hors mariage;et on exclue pas les hommes aussi pour être claire dans ce phénomène de al fahicha wa azzina.

avec cette logique on aura plus de 50 % des cas dans nôtre pays d'après ce que je vois ....

à la fin ,je veux résumer tout ca : il faut respecter notre dinne .et tout ça vient de l'éducation bien sur.
Mme DATI
Auteur : moktard
Date : le 04 octobre 2012 à 16h48
Alors là en se fout de la gueule du monde!!!!!!!
On connais tous la réputation du Maroc en matière de prostitution,le tourisme sexuel, la pédophilie bref la honte
Le gouvernement ne fait rien de concret pour endiguer ce phénomène.
Et la on parle d'une dame qui ne vie au Maroc!!!!
Comme dit ma mère balaie devant ta porte avant de balayer celles des autres!!!
La lettre de la loi
Auteur : Charles38
Date : le 04 octobre 2012 à 08h43
Je me pose une question : l’article 490 du code pénal stipule que " sont punis de l'emprisonnement d'un mois à un an, toutes personnes de sexe différent, qui, n'étant pas unies par les liens du mariage ont, entre elles, des relations sexuelles".
Alors entre personnes du même sexe c'est autorisé ?
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