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Cinéma : Lilya Ennadre incarne son propre rôle dans un premier film

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La comédienne franco-marocaine Lilya Ennadre
Temps de lecture: 2'

Fille de la réalisatrice franco-marocaine défunte Dalila Ennadre, la comédienne Lilya Ennadre incarnera son propre personnage, dans un premier rôle principal qui la met en lumière à travers «Lilya», court-métrage réalisé par Zak Kedzi. L’équipe du film a récemment lancé une campagne de financement participatif, en espérant pouvoir récolter 3 000 euros des frais de tournage et de matériel nécessaires à ce projet. Dans cet opus, le cinéaste et écrivain égypto-danois, Samir Abdallah, incarnera également son propre personnage, qui est celui du père de la jeune comédienne.

Le film commence «de nuit, dans Paris», où Lilya, 18 ans, «fait des rencontres et continue de marcher malgré la perte récente d’un être cher». Au téléphone, elle discute avec une amie et elle traverse la rue pour rejoindre son père. «Les choses ne se passent pas comme prévues. Lilya se dispute avec lui, et elle continue son chemin seule sans vraiment savoir où elle va». Elle fait alors «des rencontres et à travers un court monologue, elle s’adresse à sa défunte mère». «On est seul face à son deuil. Lilya est seule face à la caméra. Afin de suspendre le temps autour d’elle, tous les autres personnages resteront hors champ», explique l’équipe du film.

Ainsi, «seules les réactions de Lilya comptent. Dans cette bulle, elle sera prisonnière du cadre et livrée à elle même». Les autres comédiens, et surtout le père, «agiront tels des agitateurs externes, secouant l’univers (émotionnel) de Lilya». «Un plan séquence sur un visage, sur des émotions, sur un deuil, sur un personnage. Lilya est un court film où s’exprime la folie du manque, le désir du lien et la poésie de la vie face à la mort», ajoute encore l’équipe.

Après son baccalauréat, Lilya Ennadre continue ainsi de suivre les pas de ses parents dans le cinéma. Rêvant de devenir comédienne, elle suit des cours, un an après avoir finalisé la production du film documentaire posthume de sa mère, «Jean Genet, notre père des fleurs».

Zak Kedzi, lui, écrit depuis son plus jeune âge. Au collège, il s’essaie au rap avant de se lancer dans la bande-dessinée. A l’âge de 22 ans, il écrit des nouvelles et de la poésie, avant de suivre des études de cinéma.

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