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Belgique : Le ministre de la Justice va faire appel du jugement sur l’ingérence dans l’EMB

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Le ministre belge de la Justice Vincent Van Quickenborne / Ph. Photo News
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Le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a exprimé son intention d’interjeter appel de la condamnation pour ingérence dans la gestion de l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB). «Nous ferons appel du verdict», a annoncé mercredi l’administration du ministre, dans une réaction recueillie par l’agence de presse Belga. Selon la même source, le responsable veut «continuer à parler en langage clair».

Hier, l’Etat belge représenté par Vincent Van Quickenborne a été condamné par le tribunal de première instance de Bruxelles pour ingérence illégale dans les activités de l’EMB. Les juges ont estimé qu’en 2020, le ministre avait poussé à la démission du président de l’exécutif, Salah Echallaoui, taxé d’espionnage pour le compte du Maroc.

Dans sa réaction au verdict, le ministère a indiqué que Van Quickenborne avait pointé une «mauvaise gestion administrative» de l’institution cultuelle, du fait d’une éventuelle «ingérence étrangère». Il a promis également de s’attaquer à ce qu’il a qualifié de «magouilles et cafouillages».

Dans son verdict, le tribunal a reconnu «des ingérences à la liberté de culte et d’association, des propos attentatoires à la réputation et une violation de la vie privée» de Salah Echallaoui à cause du traitement du ministre de la Justice. La juridiction a souligné que les accusations portées sur la question de l’espionnage se basaient sur des informations des renseignements, mais de source anonyme, ce qui ne permet pas de retracer leur bien fondé et de leur donner une valeur probante.

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