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Interview

Le Maroc et ses compétences de l’étranger : une mobilisation inachevée [Interview]

Docteur en sociologie du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam-Paris, LISE-CNRS), post-doctorant à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), au sein de l’Université d’Aix-Marseille, Hicham Jamid est spécialiste des migrations internationales marocaines. Il s’intéresse plus particulièrement à celles des étudiants et des migrants hautement qualifiés. Dans cette interview, il analyse la dynamique de ces profils, à la lumière des récentes évolutions institutionnelles qui concernent la gestion des affaires liées aux Marocains du monde.

Publié
Hicham Jamid, docteur en sociologie et spécialiste des migrations
Temps de lecture: 11'

Quelle est votre réaction au récent discours royal ?

Le discours royal du 20 août dernier a été, une fois de plus, l’occasion d’insister sur les liens indéfectibles que tissent les Marocains résidant à l’étranger avec leur pays d’origine et sur l’intérêt significatif du Royaume pour ses expatriés, notamment ceux à haut niveau de qualifications et de compétences professionnelles. Le Souverain a ainsi appelé à «la création d’un mécanisme chargé d’accompagner les compétences et les talents marocains à l’étranger, d’appuyer leurs initiatives et leurs projets, soulignant la nécessité d’établir une relation structurelle suivie avec ces compétences, y compris avec les Marocains juifs».

Ce discours a été aussi, et je dirai surtout, un appel solennel du Roi Mohamed VI pour une révision profonde de la politique marocaine dédiée aux Marocains résidant à l’étranger et à une mise à niveau, voir à une mise à jour des institutions qui leurs sont dédiées. Comme vous le savez, le Maroc mets en place, et ce depuis le début des années 1990, une politique d’attention et de liens qui vise à faire des MRE un levier de développement socio-économique de leur pays d’origine. Le discours Royal est vraiment un appel pour redonner un nouveau souffle à cette politique et pour lui injecter du sang nouveau.

Quelles ont été vos motivations pour choisir cette thématique de recherche dans votre parcours académique ?

En effet, ma thèse, intitulée «De la mobilité pour études à la migration des hautement qualifiés : parcours migratoires et trajectoires professionnelles de Marocaines et Marocains diplômés en France», appréhende les parcours de celles et ceux titulaires d’un diplôme d’ingénieur ou au minimum d’un master 2, ayant effectué tout ou une partie de leurs études supérieures en France, et occupant, au moment de l’enquête de terrain, des postes de cadres supérieurs dans les secteurs de l’ingénierie, de la finance ou des NTIC. Dans une approche comparative, mon travail de recherche analyse les parcours de celles et ceux restés en France à l’issue de leurs études, et les parcours de celles et ceux qui ont choisi de retourner au Maroc, soit directement après l’obtention de leur diplôme, soit après quelques années de travail à l’étranger.

Le choix de ce sujet ou de cet objet de recherche est née de mon propre projet migratoire pour études en France, qui n’a pas échoué, mais je dirai plutôt qui a été avorté. Comme vous le savez, en Sociologie, il est admis que la subjectivité du chercheur fait partie intégrante de la construction de son objet de recherche. En 2007, à l’obtention de mon baccalauréat, je voulais partir poursuivre mes études supérieures en France. Qui dit 2007, dit le début de la mise en place de Campus France, l’agence qui administre officiellement, et jusqu’à aujourd’hui, l’arrivée des étudiants étrangers dans l’Hexagone.

Au Maroc, j’ai rempli tous les formulaires et toutes les démarches en ligne, et j’ai même été accepté dans trois université française : celle de Nancy, de Lyon et de Dijon. Cependant, au moment de demander mon visa «étudiant», je n’avais pas la somme d’argent exigée ; 6 000 euros à l’époque, aujourd’hui elle soulève à 8 000 euros, justifiant ma capacité de couvrir les coûts des études en France. Issus d’une famille de classe sociale populaire, avec un père ancien mineur de fond à Jerada, je me suis résigné que les études à l’étranger ne sont possibles que pour les étudiants de la classe supérieure, dotés d’un capital économique, culturel et social conséquent. Admis à un master spécialisé sur les questions migratoires à la Faculté des lettres d’Agadir, c’est à ce moment-là que je vais prendre à bras le corps le thème des migrations internationales et les problématiques qu’il embrasse.

En préparant mon projet de thèse, je me suis rendu compte que les travaux de recherche existants sur les migrations internationales marocaines s’ils sont foisonnants, ne renseignent pas sur les tendances plus spécifiques de leur niveau d’éducation et de qualification professionnelle. Hormis quelques travaux sur les étudiantes marocains, qu’on peut compter sur les doigts des mains, les migrations des Marocains hautement qualifiés restent, en quelques sorte, le point aveugle de la production scientifique sur la migration internationale marocaine et c’est pour cette raison que j’ai choisi d’en faire la colonne vertébrale de ma recherche doctorale.

Ainsi, au départ de mon projet de thèse, j’ai été animé par deux questions principales. La première est de savoir est-ce que la migration pour études est seulement une «affaire» de classe sociale, notamment de classe sociale supérieure ? La seconde question qui m’intriguait était celle de savoir pourquoi quand on parle des migrants marocains hautement qualifiés, on aborde ce sujet, notamment dans les débats politiques et médiatiques, qu’à travers les questions de «fuite ou d’exode des cerveaux», c’est-à-dire qu’au prisme de départ ? Et jamais on parle de ceux qui retournent ou de ceux, justement, qui circulent entre leur pays d’immigration, leur pays d’origine et d’autres espaces encore.

Quelles sont les motivations de départ des «compétences» vers l’étranger ?

Avec Driss El Yazami, Président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), nous avons soumis un rapport à la Commission Chargé du Nouveau Modèle de Développement dans lequel nous expliquons les motivations de départ des Marocains hautement qualifiés. D’abord il faut souligner que dans un contexte marqué par l’éclosion de «l’économie du savoir» ou de «l’économie fondée sur la connaissance» et face à un marché du travail mondialisé, l’émigration des hautement qualifiés est un phénomène tout à fait ordinaire. Elle concerne aussi bien les pays du «Sud» que ceux du «Nord». Dans cette perspective, nous avons distingué deux grandes catégories de facteurs : endogènes, liées à l’individu et au Maroc, et exogènes liées aux pays d’attraction.

Pour les facteurs endogènes : les personnes à haut niveau de formation et de qualification professionnelle émigrent là où elles sont mieux rémunérées et plus productives. La prospection d’un meilleur environnement professionnel, conjuguée aux limites d’une carrière professionnelle dans le pays d’origine ou aux besoins de formation et de perfectionnement dans certains domaines techniques, expliquent en partie leurs départs. L’émigration des «compétences» s’explique également par le désir de disposer d’un cadre de vie propice à l’épanouissement personnel et aux libertés et de vivre dans un environnement social moins contraignant, notamment pour les femmes. Il y a enfin le souci d’assurer un meilleur avenir à ses enfants en leur garantissant des systèmes de scolarisation et de formation performants. Les causes du départ dépassent donc le seul cadre professionnel et se déterminent aussi par des considérations familiales et sociales.

Parmi les facteurs exogènes, il y a fondamentalement la compétition internationale au sujet des compétences hautement qualifiées, notamment dans certains domaines. En effet, conscients des enjeux stratégiques du capital humain, certains pays développés du Nord déploient des moyens conséquents d’attraction des meilleurs étudiants et des travailleurs les plus qualifiées des pays du Sud. Cette attractivité est exercée à travers divers moyens. Il y a en premier lieu l’offre d’un environnement scientifique et professionnel favorable et attrayant (laboratoires et centres de recherche bien équipés, des pôles scientifiques et professionnels ouverts à l'initiative individuelle, favorables à la recherche et à l’innovation).

En second lieu, plusieurs pays occidentaux ont adopté des directives pour simplifier et accélérer les procédures d’attribution de visas, de titres de séjour et de permis de travail pour les professions réputées en «tension». Enfin il y a le recrutement à la source, par l’envoi de recruteurs «chasseurs de têtes» pour engager des candidats à l’émigration, notamment en informatique. Il y a aussi l’octroi de bourses aux étudiants (bourses d’études) et aux professionnels (bourses de stages), l’offre de postes à l’international par les sociétés internationales présentes au pays. Tous ces dispositifs contribuent au renforcement de l’émigration des Marocains qualifiés.

Quelles sont les raisons qui peuvent motiver un retour ?

Comme je l’explique dans mon travail doctoral, le retour des migrants hautement qualifiés au Maroc, qu’il soit ponctuel ou définitif, et leur circulation entre leur pays d’immigration et leur pays d’origine n’est pas un épiphénomène, mais bien une réalité tangible. En marge de cas de retours occasionnellement dépeints dans des émissions de chaînes de radio et de télévision marocaines, souvent rapportés sous forme de success stories mettant en valeur leur parcours professionnel via la création d’entreprises notamment, plusieurs formes de réinstallation de ce profil de migrants marocains existent, mais restent toutefois peu visibilisées.

Ainsi, si la fonction publique, premier employeur par le passé, ne recrute plus autant et n’attire pas non plus comme auparavant les Marocains hautement qualifiés formés à l’étranger, une grande variété de secteurs économiques porteurs leur offrent aujourd’hui des perspectives de carrière au Maroc. Le secteur privé, notamment grâce à l’afflux des Investissements Directs Étrangers (IDE), demeure un acteur majeur de l’économie marocaine qui présente des opportunités d’emploi pour ce profil de migrants marocains. Dès lors, au regard de l’essor qu’a connu ce secteur économique au cours des dernières années, et en raison de l’installation croissante de plusieurs firmes multinationales amplement insérées dans les chaînes de valeur mondiales (les industries automobile et aéronautique, agroalimentaire, pharmaceutique, électronique, offshoring, etc.), il existe une réelle migration de retour des Marocains hautement qualifiés, certes peut documentée, mais qui va à l’encontre de ce que laisse penser le débat politico-médiatique sur la «fuite des cerveaux».

En tout cas, les résultats de ma thèse montrent que la forte préoccupation qu’accordent ce profil de migrants à leurs carrières et à leur devenir professionnelles sont des facteurs déterminants dans le choix de s’installer à l’étranger ou de retourner dans le pays d’origine. En effet, si occuper un emploi en rapport avec la formation suivie et travailler dans un environnement jugé plus propice en termes de progression et d’épanouissement professionnel sont invoqués comme des facteurs pesant dans la décision d’installation à l’étranger, et bien le retour au pays d’origine peut également s’inscrire dans une stratégie de valorisation du diplôme et de l’expérience professionnelle accumulée à l’étranger.

Dans le cas des migrants marocains que j’ai rencontré, en effet, compte tenu des débouchés professionnels qui s’offrent à eux au Maroc, et au regard des perspectives de carrière qui y sont possibles, plusieurs d’entre eux envisagent leur retour dans la continuité de leur carrière, mais aussi dans la perspective d’atteindre des postes auxquels ils n’auraient pas forcément eu accès à l’étranger. Dans ce cadre, plusieurs personnes que j’ai rencontrées ont pointé du doigt la problématique de «plafond de verre» comme facteur ayant pesé sur leur décision de retourner au Maroc. Avec leur retour, ils ont pu accéder à des postes de responsabilité et de management. Je me souviens d’un cadre supérieur qui me disait : «En France on est des cadres, mais pas des cadres dirigeants». Cela pour dire que le retour des Marocains hautement qualifiés n’est donc pas toujours le fruit d’une décision volontaire, appréhendée comme une opportunité ou comme un acte «allant de soi» pour reprendre Abdelmalek Sayad. Dans certains cas, le retour au pays d’origine peut aussi être involontaire, subi et imposé par les obstacles que rencontrent ces migrants hautement qualifiés à l’étranger. Ceux-ci peuvent relever de leur statut juridique, de l’état du marché du travail et parfois des traitements discriminatoires auxquels ils ont été confrontés dans le pays d’immigration.

Par ailleurs, si toutes les personnes que j’ai interrogées indiquent qu’elles ont globalement réussi leur insertion professionnelle au Maroc, dans les nouveaux secteurs porteurs de l’économie marocaine et avec des perspectives de carrière plus avantageuses qu’en France, plusieurs d’entre elles soulignent que leur retour implique également des dimensions et des considérations plus personnelles. Par exemple, le besoin d’être auprès de la famille, le désir de ne pas vouloir laisser les parents seuls au Maroc et la volonté de vivre dans le pays où l’on a été socialisé et dont on maitrise les références culturelles et religieuses, sont parmi les facteurs personnels les plus souvent invoqués.

Ainsi, au cours des entretiens menés avec eux, certains ingénieurs et cadres supérieurs diplômés en France expliquent que leur retour au Maroc a été à la fois un devoir auquel ils ne pouvaient déroger et un moyen de s’acquitter d’une «dette morale» qu’ils estimaient avoir vis-à-vis de leur famille, principalement envers leurs parents. En effet, plusieurs d’entre elles et eux aspirent, à travers leur retour, à «rendre la pareille» à leur famille, dans une relation diffuse de don contre don pour reprendre la formule de Marcel Mauss (1925).

La formation du couple et les préoccupations liées à l’éducation des enfants, notamment en ce qui concerne la transmission de certaines valeurs, sont aussi parmi les facteurs personnels qui expliquent le retour de certains diplômés interrogés au Maroc. Les considérations «matérielles» sont également à prendre en compte. En effet, plusieurs d’entre eux qualifient la vie en France comme étant stressante, dure et individualiste. Ils considèrent alors leur retour au Maroc comme une opportunité de pouvoir vivre dans un pays connu pour son climat ensoleillé et pour sa qualité de vie. Grace aux emplois occupés, ils ont un pouvoir d’achat important, leur permettant d’accéder à un bien-être économique et à une position sociale plus valorisante qu’en France.

Le discours royal peut-il servir d’appel d’air pour une mobilisation des «compétences» ?

Bien sûr ; en tout cas c’est ce que nous souhaitons toutes et tous. Dans le discours Royal, le Souverain a appelé à la création d’un mécanisme chargé d’accompagner les compétences et les talents marocains à l’étranger, d’appuyer leurs initiatives et leurs projets, soulignant la nécessité d’établir une relation structurelle suivie avec ces compétences.  Ainsi, il est temps de renouveler la politique et je dirai même l’approche de la mobilisation des compétences marocains résidant à l’étranger à partir à mon avis de trois points fondamentaux, que nous avons d’ailleurs soulevé avec Driss El Yazami dans notre rapport soumit à la commission chargée du Nouveau modèle de développement [Supra] :

  • D’abord «connaître pour mieux agir» : nous avons appelé à l’élaboration et la mise en place, et en œuvre, d’un agenda national de la recherche sur les migrations. En effet, l’état de la connaissance scientifique dont dispose le Maroc sur les compétences expatriées, notamment leur répartition géographique et académique, les domaines d’implications, leurs attentes, leurs perceptions du Maroc et de ses évolutions, les expériences particulières acquises au contact de ses institutions, est très limité. De manière générale, la recherche académique marocaine sur les questions migratoires est dans une situation paradoxale. Le pays possède un réel potentiel académique avec des chercheurs confirmés dans ce domaine au Maroc même, mais aussi et surtout dans diverses universités européennes et anglo-saxonnes où exercent de jeunes chercheurs issus de l’immigration. Mais, en même temps, la production scientifique en sciences humaines reste lacunaire, d’ailleurs non seulement sur cet objet de recherche, et il y a de nombreux points aveugles et de domaines non couverts en matière de connaissance pointue (et continuellement renouvelée) des dynamiques migratoires marocaines. L’élaboration et la mise en œuvre d’un agenda national de la recherche sur les migrations impliquant les chercheurs du Maroc et de l’étranger, notamment ceux d’ascendance marocaine, est à cet égard une mesure fondamentale.
  • Le deuxième point c’est d’assumer pleinement la reconfiguration en cours de l’espace migratoire marocain, à la fois terre d’émigration continue, terre de destination de nouveaux flux migratoires, mais aussi un hub émergent de formation des étudiants étrangers dans un contexte de mobilité étudiante croissante. Il paraît important de donner des ressources supplémentaires à la politique d’accueil des étudiants étrangers et en intégrant dans notre réflexion à ce sujet la période post-études : en facilitant par exemple l’accès au marché national de l’emploi des nouveaux diplômés étrangers formés au Maroc. A cet égard, il faudrait considérer ces étudiants, une fois diplômés, comme autant de compétences qu’il s’agit de capter et de les considérer comme une composante à part entière de la politique de mobilisation des compétences.
  • Dernier point, c’est d’impliquer davantage les «compétences» dans la fabrication des politiques qui les concernes et dans toutes les étapes de la conception de celle-ci.

Il y a des expériences de retour au Maroc qui se sont soldées par un échec. Que faudrait-il changer pour rendre le Maroc plus attractif aux compétences ?

Oui il existe des cas d’échecs, à l’image de ceux qui sont retournés au pays ou ont essayé à distance de contribuer à son développement, par des actions de partenariat, de transfert d’expériences professionnelles, ou même avec des projets d’entrepreneuriat, et qui néanmoins n’ont pas réussi à trouver de débouchés ni un milieu favorable correspondant à leurs attentes personnelles et professionnelles. Notre enquête de terrain nous a permis de rencontrer également ce profil de migrants marocains. Confrontés à un climat d’affaires en décalage avec celui dans lequel ils ont été formés ou dans lequel ils évoluent à l’étranger, notifiant le manque d’orientation, d’accompagnement et de soutien, et à travers cela, l’écart entre les discours officiels et la réalité sur le marché de travail marocain, ces qualifiés préfèrent rester dans leur pays d’immigration ou re-émigrer après être retournés au Maroc.

Ainsi, si ces migrants marocains jouissent aujourd’hui de compétences, d’un savoir et d’un savoir-faire professionnel qui ne peuvent être que bénéfiques pour le Maroc, pour les saisir et mieux les mobiliser, celui-ci est tenu, d’abord, de les associer davantage dans l’élaboration des politiques publiques qui leurs sont destinées, d’améliorer le mode de fonctionnement administratif, d’assouplir la réglementation de celui-ci et de lutter contre la corruption. En tout cas ce sont quelques recommandations qui ressortent des entretiens menés avec certains de nos enquêtés.

Aujourd’hui, le Maroc parvient-il à dénombrer les phénomènes de fuite et de retour des compétences ?

Souvent des acteurs politiques et économiques parlent de départ de 600 à 700 ingénieurs marocains à l’étranger. Mais nous n’avons jamais pu trouver la source de ces données et leur fiabilité. Ainsi, les informations statistiques sont, de manière générale, indispensable pour éclaires, à la fois les chercheurs et les prises d’initiatives politiques sur ce phénomène. D’ailleurs, dans notre rapport avec Driss El Yazami, nous avons souligner dans notre première recommandation portant sur l’élaboration d’un agenda national de recherche sur les migrations internationales à affiner la connaissance statistique nationale des populations expatriées par un partenariat renforcé avec les instituts statistiques nationaux des pays de résidence, notamment européens (Eurostat, SOPEMI, OCDE, UNESCO, etc.).

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