Le Maroc et le Japon, deux pays liés par d’«excellentes» relations, ont toujours été animés par une volonté commune de hisser ces relations à des niveaux supérieurs, ont affirmé samedi des diplomates japonais. «Les relations entre les deux pays remontent à de longues années», a indiqué à la MAP l’ancien ambassadeur Takashi Shinozuka.
Il a estimé que les communiqués publiés vendredi à l’issue des entretiens entre les chefs de la diplomatie des deux pays illustrent cette volonté partagée des deux pays d’aller de l’avant dans le renforcement de leurs relations stratégiques. Takashi Shinozuka a ajouté que le Maroc s’impose comme un partenaire clé pour le Japon, cotant plusieurs facteurs qui consolident la vocation du Maroc en tant que destination privilégiée pour les investissements.
Pour lui, le Maroc et le Japon «ont énormément de choses à réaliser ensemble» dans le continent africain, notamment au regard des percées économiques réalisées par le Maroc en Afrique. Il a rappelé à cet égard que le Maroc dispose d’un important réseau d’entreprises opérant dans le continent, ajoutant que les deux pays sont bien placés pour mettre en place un partenariat gagnant-gagnant en Afrique.
Sur la question du Sahara, Takashi Shinozuka a souligné que son pays a depuis toujours adopté «une position claire» et «sans équivoque» à ce sujet. Le japon ne reconnait pas le Sahara comme État, a-t-il dit.
Pour sa part, Haruko Hirose, ancienne ambassadrice et présidente de l’association d’amitié maroco-japonaise, s’est félicitée des entretiens tenus, vendredi, entre les deux chefs de la diplomatie, soulignant que les relations entre le Maroc et Japon puisent leurs racines dans la haute estime entre la famille royale et la famille impériale japonaise. «En tant qu’ancienne ambassadrice du Japon au Maroc, je ne peux que confirmer que les deux pays ont un rôle très important à jouer en Afrique, en particulier pour le développement du continent dans le cadre de la TICAD», a dit Mme Hirose. Elle a, dans ce contexte, exprimé son regret concernant l’absence du Maroc lors du dernier sommet de la TICAD 8, tenu en Tunisie.