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Breve

Imam de Drancy : L’expulsion d’Iquioussen est une «protection de l’Etat à l’égard des musulmans»

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Hassen Chaghoumi (g) et Hassan Iquioussen (d). / DR
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L'imam de Drancy Hassen Chalghoumi a qualifié, mercredi, de «protection de l’Etat à l’égard des musulmans», l’accord donné par le Conseil d’Etat français, mardi, pour expulser l’imam marocain Hassan Iquioussen. «Je le répète encore : je salue cette décision. Pour moi, c’est une reconnaissance, une protection de l’Etat à l’égard des musulmans», a-t-il déclaré, invité au plateau de BFM TV.

«Cela est important. Je reçois beaucoup de familles musulmanes qui me disent : protégez-nous face à ces individus, ces gourous de l’islamisme et ces imams de Google. Je trouve que l’Etat a pris la conscience et le Conseil d’Etat a mis en priorité la protection de la société et de cette jeunesse face à cet individu», a-t-il enchaîné.

Hassen Chalghoumi a dit regretté les débats actuels «entre partis politiques de droite et de gauche». «L’affaire n’est pas celle du ministre de l’Intérieur ; elle est notre affaire à tous», a-t-il insisté.

Fin juillet, dans des déclarations à la presse, l’imam de Drancy a salué l'annonce par le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, de l'expulsion du prédicateur Hassan Iquioussen. Il décrit «un homme qui incarne le conflit et le séparatisme», en appelant à «libérer l’islam de l’islamisme». Hassen Chalghoumi a même assuré que Hassan Iquioussen serait «l'un des hommes les plus influents Frères Musulmans en France». «Il incarne le séparatisme, l'islam politique, la confrontation, l'importation du conflit israélo-palestinien. Malheureusement, ce discours de l'islam politique est incarné dans le personnage d'Hassan Iquioussen», a-t-il ajouté.

Mardi, le Conseil d'Etat, saisi par le ministère français de l’Intérieur après la suspension de la décision début août par le Tribunal de Paris, a validé l’expulsion du prédicateur marocain né en France

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