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Algérie-Espagne : Les relations commerciales toujours suspendues

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Photo d'illustration. / DR
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La suspension des relations commerciales, décrétée le 9 juin, entre l’Algérie et l’Espagne est toujours en vigueur. «A l’exception du gaz, les transactions commerciales entre les deux pays n’ont pas encore repris», affirme Smail Namane, président de l’Association des opérateurs économiques algériens (ANOEA), dans des déclarations au TSA.

«Entre nous et l’Espagne, il n’y a aucun échange. Pour ce qui nous concerne, nous explorons d’autres destinations. Des opérateurs importent du Portugal, de l’Italie, de France, etc. Mais ces destinations ne remplacent pas le produit espagnol en qualité/prix», déplore-t-il.

Outre la question du coût, les ports espagnols, notamment Alicante, sont en effet considérés un hub pour les importations algériennes des pays d’Amérique du sud, par exemple la viande et les bananes. Deux produits dont les prix ont flambé, rapportent des médias locaux, après la note de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) de geler les domiciliations bancaires des opérations d’importation et d’exportation de biens et de services de et vers l’Espagne.

L’ABEF a annoncé, le 28 juillet, la levée du gel des opérations commerciales entre les deux pays. Une décision violement dénoncée, le 30 juillet, dans un article publié par l’APS et qui ne porte la signature d’aucune partie gouvernementale. «Les décisions concernant les questions financières et commerciales qui engagent l'Etat sont prises en Conseil des ministres, par le ministère des Finances ou par la Banque d'Algérie et sont annoncées par les canaux officiels», précisait l'agence de presse.

Pour rappel, le gel des opérations commerciales a été officiellement pris par l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), dans le sillage de la suspension de la présidence algérienne du traité d’amitié avec l’Espagne, conclu en novembre 2002 à Alger. Une décision annoncée, le 8 juin, en riposte au refus du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, de réviser son soutien, déjà annoncé le 18 mars, au plan marocain d’autonomie au Sahara lors de sa comparution, le 7 juin, devant la plénière de la Chambre des représentants.

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