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Hépatites virales : L’ALCS souligne l’urgence d’impliquer les associations communautaires

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Photo d'illustration. / DR
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À l'occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, célébrée le 28 juillet de chaque année, l’Association de lutte contre le sida (ALCS) a salué, ce mercredi, le lancement du Plan stratégique national contre les hépatites virales 2022-2026 par le ministère de la Santé et de la protection sociale. «Ce plan, dont la mise en œuvre est attendue depuis plusieurs années, va enfin permettre aux nombreux Marocains vivant avec des hépatites virales de se faire soigner gratuitement dans les centres de prise en charge», indique l’ONG reconnue d’utilité publique, dans un communiqué parvenu à Yabiladi.

Si l’ALCS se félicite de cette avancée, elle dit regretter que la société civile, pourtant partenaire du ministère de la Santé et de la protection sociale, «n’ait été impliquée qu’à la fin du processus d’élaboration de ce plan stratégique». «Pourtant, en matière de lutte contre les maladies notamment, l’expertise de la société civile n'est plus à démontrer. Ainsi, grâce à l’approche communautaire qui guide ses actions, l’ALCS contribue grandement à l’atteinte des objectifs nationaux en termes de prévention combinée de l’infection à VIH. Cette contribution est reconnue par les autorités sanitaires», poursuit le communiqué, qui rappelle qu’à l’instar de l’épidémie du VIH, celle des hépatites virales est concentrée chez certaines communautés vulnérables.

Convaincue que l’expertise des personnes infectées, affectées ou particulièrement vulnérables aux hépatites doit être reconnue à sa juste valeur, l’ONG rappelle qu’il est «urgent que les personnes infectées, affectées ou particulièrement vulnérables aux hépatites virales ainsi que les organisations de la société civile qui travaillent à leurs côtés soient systématiquement associées à la prise de décision, à l’élaboration, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation des programmes de santé qui les concernent».

Elle recommande, dans ce sens, de «décentraliser la prise en charge de l’hépatite virale C en impliquant les médecins généralistes dans la prescription des antiviraux à action directe (AAD) pour les formes non compliquées», «préconise d’alléger les protocoles de confirmation de l’infection et de suivi des personnes vivant avec les hépatites» et «appelle à réduire les coûts, relativement élevés, de ces traitements produits localement».

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