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Elections partielles : Le PJD n’a pas bénéficié de l’effet Benkirane

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Pour sa première participation à des élections partielles, menant à la Chambre des représentants, après le retour de Benkirane aux commandes, le PJD est sorti bredouille de deux scrutins organisés hier à Meknès et Al Hoceima.

Dans la première circonscription, le siège en jeu est revenu à la candidate du RNI, Sofia Tahiri. Elle le garde, ainsi, dans le giron familial. Pour rappel, la Cour constitutionnelle avait invalidé l’élection de son frère, Badr, qui s'était présenté aux législatives du 8 septembre 2021 sous la même bannière politique. Dans un communiqué publié hier soir,  le PJD a pointé du doigt des «irrégularités» dans le déroulement de l’opération électorale, notamment dans la commune de Dkhissa.

A Al Hoceima, l’effet Benkirane ne s’est pas produit non plus. Nabil Andaloussi, un ancien conseiller-parlementaire d'octobre 2016 à septembre 2021, considéré comme un fidèle du secrétaire général du PJD, n'a pas réussi à arracher un siège sur les quatre qui était à pourvoir. Les résultats communiqués par le ministère de l’Intérieur, après dépouillement de la totalité des bulletins de vote, donnent la victoire aux candidats du RNI, du PAM, de l'Istiqlal et de l’USFP. Les socialistes opèrent ainsi un retour en force au détriment du Mouvement populaire, le grand perdant du scrutin d'hier à Al Hoceima.

Pour rappel, le PJD n’a pas pris part aux élections partielles de deux députés, organisées le 12 mai dernier, dans les circonscriptions de Khénifra et Sidi Bennour, remportées par les candidats de l’Istiqlal et de l’Union constitutionnelle.

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