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Libye : Les Emirats s’opposent à la nomination de Sabri Boukadoum comme envoyé onusien

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L'ancien chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum. / DR
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L’ancien chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, ne sera pas le prochain envoyé onusien en Libye. Lundi, lors d'une session du Conseil de sécurité de l'ONU, les Émirats arabes unis se sont opposés à cette proposition du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, entérinant la vacance de ce poste depuis novembre dernier.

Des sources diplomatiques, citées par l’Agence France-Presse (AFP), ont expliqué ce refus par l’existence d’une «préoccupation régionale» quant à la nomination de Boukadoum, d'autant plus que l'Algérie a une frontière commune avec la Libye. Membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, qui représente actuellement le groupe arabe au sein du conseil, les Émirats arabes unis ont expliqué que «les pays arabes et les partis libyens ont exprimé leur opposition» à la nomination de l’ancien ministre des Affaires étrangères de l’Algérie comme envoyé en Libye.

Des sources de l’AFP ont averti que si le Conseil de sécurité maintient sa décision de nommer Sabri Boukadoum dans ce poste, le diplomate algérien se retrouvera face à une «mission impossible».

Les États-Unis s'étaient précédemment opposés à la nomination de l'actuel ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, comme envoyé de l'ONU en Libye, avant de confier la tâche à l'ancien ministre slovaque des Affaires étrangères Ján Kubiš. Ce dernier a démissionné de son poste en novembre 2021. L’Américaine Stephanie Williams a été ensuite nommée par intérim mais quittera son poste demain.

L'Algérie tente de s’imposer sur le dossier libyen, mais elle n'a pas réussi à faire ses preuves en tant qu'acteur régional, étant donné qu’elle est considérée comme un pays non neutre parmi les parties à la crise libyenne qui dure depuis des années.

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