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Melilla - Nador : L’Algérie répond au Maroc et l'accuse de «chercher un bouc émissaire»

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Amar Belani, l'envoyé spécial de l'Algérie chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb. / DR
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L'envoyé spécial pour le Maghreb et le Sahara occidental au ministère algérien des Affaires étrangères n’a pas attendu longtemps pour réagir aux accusations du Maroc. Moins de 24 heures après la note de l’ambassade du Maroc en Espagne sur le drame migratoire survenu, vendredi dernier, à la frontière séparant le Maroc à Melilla, Amar Belani a décoché ses flèches en direction du royaume.

Dans une déclaration reprise par Echorouk, le diplomate algérien a ainsi affirmé que «le régime marocain n'a pas le courage de supporter la honte». «Il est donc toujours à la recherche d'un bouc émissaire pour échapper à ses responsabilités», a-t-il lancé, estimant que «Rabat devrait admettre son faux règlement de la situation des migrants des pays du Sahel, au lieu de jeter des pierres de manière malhonnête sur ses voisins».

L'envoyé spécial pour le Maghreb et le Sahara occidental a également rappelé des incidents antérieurs au cours desquels le Maroc aurait «utilisé des migrants pour intimider les pays du sud de l'Europe, en particulier l'Espagne, en soulevant le risque de les inonder par des migrants, afin d'obtenir en retour un soutien diplomatique et des subventions financières de la part de l'Union européenne».

Amar Belani, qui n’a visiblement pas gobé la partie de la note de l’ambassade du Maroc quant au «laxisme délibéré» de son pays, a assuré que les frontières de son pays «sont entièrement sécurisées, pour contrecarrer les tentatives d'introduction de drogue du Maroc», avant d’accuser le royaume de «mener une véritable agression» contre son pays.

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