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Le chef de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée populaire nationale, deuxième chambre du parlement algérien, a reconnu mardi que la non-programmation des vols vers l'Espagne par son pays est due à la position de Madrid sur la question du Sahara occidental. Lors d'une conférence de presse au siège du parlement, Mohamed Hani a rappelé que son pays est «connu pour sa politique» et a «des lignes rouges à ne pas franchir».
«Il y a eu une déclaration du Premier ministre espagnol. Tout le monde le sait, concernant la position espagnole sur la question sahraouie», a-t-il enchaîné, notant que l’Algérie n’a pas «accepté la dernière déclaration des autorités espagnoles». «Les Algériens ont la souveraineté de prendre des décisions», a-t-il insisté.
«Le choix des destinations est une décision souveraine. Nous n'avons pas fermé les vols, mais nous n'avons pas ajouté de vols. Certaines décisions sont prises par les autorités supérieures, et si Dieu le veut, nous trouverons des solutions pour la communauté (algérienne résidant à l’étranger, ndlr) Mais dans certaines occasions, il y a des choses plus importantes.»
L’Algérie a annoncé, la semaine dernière, une reprise de ses lignes aériennes et maritimes. Dans un communiqué, le ministère algérien des Transports a ainsi fait état d’une augmentation du nombre de vols et traversées maritimes pour les voyageurs, en préparation de la saison estivale 2022. Toutefois, aucune ligne ne reliera l’Espagne à l’Algérie alors qu’une seule liaison maritime entre Alger à Alicante, à raison d’une seule fréquence hebdomadaire, a été maintenue.
A rappeler que les médias espagnols ont déjà mis en lien cette décision des autorités algériennes et la position espagnole sur le dossier du Sahara occidental.
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