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Les syndicats français s'insurgent de la suspension de sept syndicalistes au Maroc

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Les travailleurs de la filiale marocaine de Comdata avaient organisés un sit-in le 21 avril dernier. / ENASS
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Le syndicat des travailleurs affilié à l’Union marocaine du travail (UMT) de la société Business Casablanca 25, filiale du groupe Comdata Holding France au Maroc, a procédé, le 21 avril, a une demi-journée de grève après avoir épuisé toutes les voies du dialogue pour porter ses revendications. Les travailleurs s’inquiétaient notamment de l’inflation et de ses conséquences néfastes sur leur pouvoir d’achat.

En réponse, sept responsables du syndicat le plus représentatif ont été interdits d’accès à leurs lieux de travail, déplore un communiqué de la F3C CFDT, d’autant plus que le salaire de ces personnes ont été bloqués. Aussi, «la direction a par ailleurs ignoré les deux convocations de l’inspection du travail et de la préfecture», souligne le communiqué.

La filiale de Comdata, ironiquement désignée comme meilleur employeur du Maroc en 2020 avec comme priorité le «maintien d’une ambiance positive», souligne la F3C CFDT, a pour client principal Orange qui semble manquer à son devoir de vigilance envers ses sous-traitants, bien qu’une alerte lui ait été transmise par les représentants syndicaux.

Cette atteinte grave au droit fondamental de la liberté syndicale doit entrainer la mise en place d’un «plan de vigilance» par Orange, estime le communiqué, et Comdata France en tant que maison mère doit assumer pleinement son rôle en enjoignant Business Casablanca 25 de mettre fin à cette suspension des syndicalistes et de leurs salaires.

Enfin, Comdata doit veiller à reprendre et maintenir un dialogue «permettant de répondre aux revendications des salariés, en particulier dans cette période de grande tension économique», conclut le communiqué.

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