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Breve

Rabat : Le procureur dénonce de fausses allégations sur la disculpation de 17 accusés de viol

(avec MAP)
Publié
Image d'illustration. / DR
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Le procureur général du Roi près la Cour d'appel de Rabat a affirmé, lundi, que les allégations contenues dans une séquence vidéo où une dame dénonce la décision de la juridiction de blanchir 17 individus suspectés du viol de cette femme et de ses sœurs sont «contraires à la réalité». Les peines prononcées contre les accusés ont été fixées à 12 ans de prison ferme, indique le communiqué, tandis que l'accusée concernée par les déclarations n'a pas été innocentée mais a écopé de deux ans de prison ferme, après la requalification des actes.

Dans sa vidéo, la femme dénonce avoir été avisées du report du procès à juin prochain, avant d'être «prises de court» suite à la programmation du dossier pour le 19 mai 2022, ce qui les a empêchés d'assister à l'audience, outre l'assertion que les investigations n'aient pas concerné l'ensemble des individus impliqués. Une enquête a été diligentée et a révélé que ces allégations sont contraires à la réalité, indique le procureur.

Le dossier de cette affaire a été programmé pour la séance du 12 mai qui s'est déroulée en présence des accusés, de leur défense et de celle des victimes qui a sollicité un délai pour préparer la défense, sachant qu'une convocation a été adressée aux victimes lors de cette séance pour les séances antérieures auxquelles elles n'ont pas assisté en invoquant leur déménagement à une adresse inconnue.

En atteste le fait que la dame était présente à la porte de la Cour au moment de la séance du 19 mai et a allégué que les victimes ont été empêchées d'accéder au tribunal, ce qui est infondé du fait que l'accès aux salles d'audiences est ouvert au grand public et donc aux parties concernées, y compris les victimes et les témoins. En plus de cela, leur défense ne s'est pas présentée à son tour à la séance du 19 mai, elle qui, pourtant, en a été informée lors de la séance du 12 mai.

S'agissant des manquements attribués aux éléments de la Police judiciaire chargés de l'enquête, une enquête judiciaire a été ouverte concernant les allégations d'une présumée corruption, colportées dans la vidéo. Enfin, le parquet général a introduit un recours suite au verdict susmentionné, ce qui induira la réouverture du procès en appel, conclut le communiqué.

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